Un mercredi sur 2 à 9h30, rediffusion à 12h30, 18h et 22h30 / En alternance avec l'évangile de Sri Sarada Devi
Pour ceux qui sont intéressés par Ramakrishna et le mouvement Vedanta en général, c'est le livre des livres. Si vous êtes coincés sur une île déserte, ce livre est à prendre avec vous! C'est un chef-d'œuvre de la spiritualité, un livre qui va vous accompagner le reste de votre vie. Conversations entre Sri Ramakrishna et ses disciples et fidèles, c'est une source directe du message spirituel et des enseignements du Maître.
Encore un entretien très riche, proche en esprit du précédent, fournissant quelques citations importantes pour l'enseignement de M dans Shri Ma Darshan.
un très bel entretien, plus riche en éléments personnels qu’en enseignement théologiques. On y parle du grand chagrin qu’à été, pour M et sa femme, la perte de leur petit garçon, de la mission de
M, de l'avatar. Plusieurs passages de cette entretien sont parmi les plus fréquents cité dans Shri Ma Darshan. Mais le thème principal de cette entretien et du suivants, ce sont les tout jeunes
disciples que M lui amène : Baburam, Purna, Paltu, le jeune Naren, Binod, Kshirod, ces « enfants à l’âme pure », objet d’une lutte inégale entre Shri Ramakrishna qui voudrait en faire
des saints, et leur famille.
Avec cet entretien commence une série qui est l’une des plus belles du Katamrita et qui va se transformer lentement à mesure que s’aggrave la maladie du maître.
Encore un long entretien, plein de vie, dans la partie, la plus nouvelle est sans doute l’interrogatoire que Ramakrishna fait subir à M, pour vérifier qu’il a bien assimiler les enseignements de la journée, et qu’il est capable de les raconter.
Un long entretien, où l’on retrouve le pandit Shashadar, qui rend à Ramakrishna sa visite décrite dans le premier volume ( entretien 14). Le pandit défend l’hindouisme contre les idées occidentales, en prêchant un néo-Védanta militant, mêlé d’un peu de science vulgarisée. RamaKrishna essaie de le débarrasser des idées simples, de le persuader que le vraie religion se déroule à un niveau plus profond que celui des idées, que connaissance et amour ne font qu’un. L’entretien est une anthologie -un peu désordonné- de tous les thèmes familiers à Ramakrishna, mais contient aussi la belle parabole de la femme qui ne pouvait danser les bras levés, que l’on ne trouve pas ailleurs.
Une partie de cette entretien a déjà été traduite à la fin de l’Entretien 36, dans la mesure où elle concerne « le Maître au bras cassé ». Pour éviter des aller-retour, le passage correspondant est reproduit ici à nouveau. C’est un très bel abrégé de la pensée de Ramakrishna, éloignée de tout extrême, appuyée à la fois sur l’expérience spirituelle de l’Un et l’enthousiasme pour ce Jeu divin qu’est le monde
Les deux passages les plus intéressants de cette entretien (qui décrit une « sortie » à Calcutta pendant la Sadhana de M) figure en abrégé dans l’entretien 14 (le pandit Sashadhar : I.11, 25/6/84). Il semble donc que ce dernier entretien, rédigé à une époque où M ne compter publié qu’une petite fraction de ses carnets, regroupe des visites chez Ishan
Un entretien plus long, moins intime que le précédent, avec beaucoup de reprise d’enseignements antérieurs. On y trouve de sévères critiques contre la religion intéressée, en particulier contre l’utilisation de techniques corporelles.
Conversation intime entre maître et disciple, dont quelques passages (surtout dans la deuxième partie) font partie du trésor personnel de M.
Cet entretien décrit trois visites dans la même journée chez des relations de Ramakrishna à Calcutta. Adhar Sen, le richissime Jadu Malik et un vaishnava qui n’est pas mentionné ailleurs. On n’y trouve d’importants « propos intimes » adressés à M.
Comme dans l’entretien précédent, une conversation intime entre le maître et disciple, avec de précieux souvenirs de la jeunesse de Ramakrishna. La dernière partie de l’entretien montre, sans aucun commentaire de la part de M, combien Ramakrishna respecte les croyances populaires.
L’entretien avec le pandit Vidyasagar a eu lieu le 5 août, et Ramakrishna se demande encore si celui-ci lui rendra la visite. L’entretien décrit une conversation intime entre maître et disciple, avec une légère insistance sur le fait que Ramakrishna « lit » les réactions de M avant même que celui-ci les ait exprimées.
Le premier livre des entretiens, aussi bien que la traduction anglaise de M, se termine par un chapitre décrivant la vie et l’ascèse des disciples monastiques après la mort de Ramakrishna. Nous
avons préféré traduire le supplément du livre III (publié en 1908), qui est d’un extraordinaire intérêt. Il rapporte en effet une longue conversation entre Naren (Vivekananda) et M au sujet de
Ramakrishna, que M ne voulait pas divulguer du vivant de Naren (mort en 1902)
Après la disparition de Shri Ramakrishna, la situation des jeunes disciples a été difficile : les familles attendaient la mort du mettre pour les reprendre en main, ils n’avaient aucun moyen de
subsistance, les disciples adultes ne les prenaient pas au sérieux et leur conseiller de terminer leurs études à l’exception de Surendra, Balaram et M. Il faut attendre le triomphe de Vivkekanda
à Chicago en 1893 pour que la situation se retourne vraiment.
Ce long entretien est le dernier du livre II, et quant à la date, le dernier de tout le Kathamrita. Il présente Narendra (qui n’a pas encore atteint le but) Dans une phase Intense de renoncement, tous les chants étant d’inspiration Vedantique. L’entretien s’achève sur un geste symbolique de Sri Ramakrishna vis-à-vis de M, que l’on peut comprendre comme une sorte d’investiture spirituelle, pour sa future mission de chroniqueur.
Cet entretien assez court et le premier publié dans le Katamritha sur la période de Cossipore. En effet, l’entretien 22 (antérieur d’un mois quant à la date) est paru dans la traduction de M, mais en bengali seulement dans le livre III. On y a rajouté l’entretien daté du lendemain, également assez court, qui le complète (et clot quant à lui le livre IV). Le thème de la discussion avec Girish, celui du choix entre le renoncement au monde et la vie religieuse au sein de la famille, est capital pour M. Il s’est toujours posé cette question, et encore plus au moment où son maître va disparaître, et où sa vie familiale est déchiré par le drame qu’il mentionne brièvement.
Cette entretien assez court, contient une scène impressionnante : à la dernière Kalipuja de la vie de Ramakrishna, l’image de Ramakrishna malade « habité » par Kali. Le docteur Sarkar fait ici sa dernière vraie apparition, et ne repaitra plus que brièvement.
La fin du livre II nous amène à la maladie de Ramakrishna avec le docteur Sarkar comme personnage central. Cette entretien est parallèle à l’entretien à 21 antérieur de deux jours. On n’y retrouve les arguments des disciples contre le rationalisme du docteur, et Shyam Basu, qui alors s’intéressait au « paranormal », pour une belle introduction final.
Cette entretien ressemble un peu à l’entretien 17 du 11 mars, qui décrit aussi une visite chez Balaram, puis chez Girish. Ils ont en commun une discussion où Girish se fait le champion de l’avatar, et la description de l’amour débordant de Ramakrishna pour Naren. On peut s’amuser de la prétention de Mohima, ou de voir Naren défendre Hazra, mais l’entretien dans son ensemble est plus anecdotique. Noter qu’on n’y mentionne pour la première fois la maladie du maître
Nous reprenons ici le cours du livre II. Parmi les entretiens ou M fait mention du bras cassés de Sri Ramakrishna, celui-ci est le premier paru et le dernier chronologiquement. Il est long et très intéressant, reflétant le changement d’état survenu à l’occasion de cette épreuve–la vision de l’homme comme la plus haute manifestation de Dieu. On n’y voit aussi le personnage de Ram, le plus ancien des disciples, toujours un peu grognon, cherchant en vain à tirer de Ramakrishna un jugement sévère sur Keshav et son église. Ce qu’il obtient finalement est un brûlant éloge de la tolérance avec la célèbre parabole du « bassin à plusieurs ghâts »
Une nouvelle série dentretiens couvrant un mois environ, sur le thème du Maître au bras cassé. Sri Ramakrishna s'était déjà bléssé à plusieurs reprisesnen état d'extase, et l'un de ses disciples proche (Latu, Baburam, Rakhal) devait veiller sur lui. En se rendant vers les tamaris le Maître se prit les pieds dans la balustrade en fer et se cassa le bras gauche. Chaque événement étant selon l'hindouisme la résultante du karma accumulé, la blessure du Maître posait un problème : pour les gens de l'extérieur c'était une ombre pour sa renommée, pour les disciples proches une incitation à penser que le Maître payait ainsi, non ses propores fautes, mais les péchés d'autrui. À la fin de cet Entretien, Ramakrishna lui-même décrira cet épisode comme un tournant, ramenant son esprit vers l'Unité. Plus tard encore, les disciples liront dans ce mouvement vers l'intérieur un signe du départ prochain de leur Maître
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