À la recherche du soi #1 (Vendredi 26 novembre 2021)
L’égoïsme, pratiquement, se confond avec les émotions. On ne vous a pas éduqué hors de vos émotions. C'est l’ego qui a des émotions et tant que ces émotions, ces souffrances, ces désirs, ces peurs, sont là, nous sommes condamnés à l’égoïsme. Ne vous laissez pas paralysé par le fait que c'est mal d'être égoïste, donc je ne peux pas voir que je le suis. Ce n'est pas « mal » d'être égoïste, pas plus que c'est mal d'être tuberculeux. C'est une maladie dont nous n'avons pas été guéri. « Moi » ou « ego », c'est synonyme ; ego veut dire moi en latin, c’est tout. Un jour j'ai vraiment ressenti ce dont je parle. En être libre est vraiment devenu mon ambition. Je veux réussir à devenir non égoïste, c'est une question de dignité pour moi.
De la servitude volontaire #3 (Vendredi 12 novembre 2021)
Les aspirations aux changements existent mais elles se traduisent par des comportements infantiles. Et le mécanisme de soumission volontaire est entretenu par la faculté qu’a la société de
re-capturer ses excès désirant, dans le communautarisme, dans la recherche identitaire, dans le sport-spectacle, etc.
Heureusement une partie des gens reste relativement imperméable c'est mécanismes et ça tient aux bonnes expériences qu'ils ont vécu avec des gens, avec des livres, et qu'ils ont vécu non pas
comme « plus plaisantes », mais comme plus joyeuses. Les expériences qui tendent à atténuer le plaisir de la soumission renvoie à des rencontres, mais aussi avec l'histoire, avec un livre, avec
un lieu, un paysage.
Le désir de liberté, c'est quoi ? C'est une sorte d'excès qui de façon récurrente s’empare soit des individus soit des groupes humains. Ça signifie que tout d'un coup, des gens pris dans des
situations concrètes vont éprouver cette excès. Ils vont se sentir convoqués et appelés. Et cette pulsion, soit ils l’étouffent, soit ils la traduisent dans des comportements utilitaristes
acceptables par le marché, soit ils la contournent, soit ils l’assument. Dans chaque époque, notre boulot et de savoir par où passe la liberté.
De la servitude volontaire #2 (Vendredi 12 novembre 2021)
"Le problème de notre société, ce n'est pas qu'il n'y ait pas assez d'hommes et de femmes exemplaires, c'est que, dans l'ensemble, il n'y ait pas assez d'énergie dégagée pour la recherche
d'un changement radical.
Ce n'est pas parce que tu te plains de ta situation que tu désires autre chose, au contraire même. Ce qui m'intéresse le plus chez La Boétie, cette idée que les hommes et les femmes – l’humanité
– ne fonctionnent pas sur un mode rationnel.
On vit comme des endormis, comme dirait Héraclite. Mais l'être humain dans sa complexité n'est pas fait que de ces circuits automatiques ; il y a aussi des aspirations à l’éveil."
De la servitude volontaire #1 (Vendredi 22 Octobre 2021)
Rédigé vers 1549 par un tout jeune homme de 18 ans, « De la servitude volontaire » est le grand texte de la Renaissance « à l'honneur de la liberté contre les tyrans » disait Montaigne dans ses Essais. À contre-courant des idées de son temps – on est encore en plein d’humanisme –, La Boétie constate non seulement que l'amour de la liberté n'est pas si naturel, mais encore que le peuple est complice de sa propre servitude puisqu'il contribue par son obéissance même au maintien du tyran…
Martin Buber #5 (vendredi 15 octobre 2021)
La dernière fois nous avons vu avec Martin Buber sur le chemin de l'homme pourquoi il faut se prendre pour point de départ, mais non pour but ; se connaître, mais non se préoccuper de soi. Aujourd'hui il va nous parler du grand trésor que l'on peut nommer l'accomplissement de l'existence et nous dire où il se trouve.
Martin Buber #4 (vendredi 8 octobre 2021)
Pourquoi faire retour sur soi-même, pourquoi embrasser ma voie particulière, pourquoi unifier mon être ? Et voici la réponse : pas pour moi. C'est ce qui explique également l'exhortation du chapitre précédent : commencer par soi-même. Commencer par soi, mais non finir par soi ; se prend pour point de départ, mais non pour but ; se connaître, mais non se préoccuper de soi.
Martin Buber #3 (vendredi 24 septembre 2021)
Partons aujourd’hui à la découverte d’un humaniste du 20e siècle, né en 1878 dans la Vienne de Stephan Zweig et de Freud, polyglotte voyageur, penseur du dialogue, pour qui toute vie authentique est une vie de dialogues, de dialogues véritables, qui peuvent aussi permettre la médiation entre ceux que tout semblent opposer. Martin Buber a d’autres passions, la philosophie allemande de Kant et le hassidisme, mouvement mystique juif né en Pologne au 18e siècle. La spiritualité n’est pas l’ennemie de la raison. Écoutons le dans le Chemin de l’homme d’après la doctrine hassidique…
Martin Buber #2 (vendredi 24 septembre 2021)
Le fait d'avancer puis de reculer est l'objet de l’âme ; c'est le va-et-vient, le fait d'agir en zigzag qui est suspect. L'opposé du « ravaudage » est l'ouvrage fait d'une seule pièce. Comment réaliser un ouvrage d'une seule pièce ? Pas autrement qu'avec une âme unifiée. L'homme à l’âme multiple, compliquée, contradictoire n'est pas réduit à l'impuissance : le noyau intime de cette âme – la force divine qui gît dans ses profondeurs – peut agir sur elle et la transformer, il peut lier les une aux autres les forces en conflit et fondre ensemble les éléments qui tendent à se séparer, il peut l’unifier. Ce n'est qu'avec une âme unifiée que l'homme sera à même d'exécuter son œuvre d'une façon telle que le résultat soit non pas du ravaudage mais un ouvrage d'une seule pièce.
Martin Buber #1 (vendredi 17 septembre 2021)
Nous partons aujourd’hui à la découverte d’un humaniste du 20e siècle, né en 1878 dans la Vienne de Stephan Zweig et de Freud, polyglotte voyageur, penseur du dialogue, pour qui toute vie authentique est une vie de dialogues, de dialogues véritables, qui peuvent aussi permettre la médiation entre ceux que tout semblent opposer. Martin Buber a d’autres passions, la philosophie allemande de Kant et le hassidisme, mouvement mystique juif né en Pologne au 18e siècle. La spiritualité n’est pas l’ennemie de la raison. Écoutons le dans le Chemin de l’homme d’après la doctrine hassidique…
Entretiens spirituels #14 (vendredi 25 juin 2021)
Écoutons aujourd’hui ce que le bon Swami Turiyananda veut nous dire dans le Entretiens spirituels … « la Sainte compagnie ne peut manquer de provoquer de bons effets, car seul la vie peut
communiquer la vie. Les instructions spirituelles font une impression durable sur un esprit qui possède la discrimination et la renonciation ; mais quand elles manquent, l'impression produite se
réduit en proportion. » « De nos jours la théorie de Mahamaya, ou d'une force universelle qui manipule tout, m’attire vraiment beaucoup. Je n'ai pas de mots pour vous dire à quel point elle me
plaît. C'est parce que l'esprit en a accepté la vérité. Être comme un automate entre Ses mains est plus facile à dire qu'à faire. Si nous nous soumettons à Elle, Elle ne manque jamais de nous
protéger. Avec l’âge, vient un temps ou au lieu de nous reposer sur la théorie de la causalité, nous nous abandonnons naturellement à la Mère
divine.»
Entretiens spirituels #13 (vendredi 18 juin 2021)
Bonjour Naren, écoutons aujourd’hui ce que le bon Swami Turiyananda veut nous dire… « Nous sommes les enfants de l’immortalité, pourquoi serions-nous les descendants du singe ? » « À celui qui engage des efforts personnels, la fatalité elle-même devient propice. »
Entretiens spirituels #12 (vendredi 11 juin 2021)
Girish nous parlait par la bouche de Swami Turiyananda, de la procuration qu’il avait donné à Sri Ramakrishna pour accomplir les exercices spirituels : « J'ai accepté volontiers de lui donner ma procuration, mais par la suite j'ai réalisé quelle tâche difficile c'est de donner sa procuration. Je lui avais dit que je ne serai pas capable de répéter le nom de Dieu, même une fois dans la soirée, mais ensuite j'ai découvert que je ne pouvais faire le moindre travail sans me souvenir de lui à chaque instant. » En un jour, Girish abandonna ses 15 années de prises régulières d'opium. Il a dit que pendant les trois premiers jours, il avait beaucoup souffert et que son corps entier était devenu inerte. Au quatrième jour, il allait bien. Plus tard, dans sa vie, il ne fuma même plus. Le bon Swami Turiyananda nous rassure si nous sommes des chercheurs de Dieu : S’il est réellement en quête de Dieu, il est certain qu’un tel homme recevra un jour un aperçu de Sa grâce. Si quelqu'un avance d'un pas vers Dieu, Dieu s'approche de 10 pas. Ce n'est pas une parole en l'air. Quiconque a fait même un petit effort pour obtenir sa grâce à réaliser cela.
Entretiens spirituels #11 (vendredi 5 juin 2021)
La dernière fois, dans les Entretiens spirituels, Sri Ramakrishna parlait par la bouche de Swami Turiyananda pour nous inciter à entreprendre le chemin spirituel au plus tôt : « il faut avoir accompli toutes vos pratiques spirituelles bien avant que la vieillesse et la décrépitude de vous saisissent. À quoi bon creuser un puit quand la maison est déjà en flamme ? La suppression des désirs n'est pas une grande aide. Il faut qu’un idéal élevé accompagne la maîtrise de soi. Sans idéal élevé, les désirs trouveront un autre exutoire ». « Le travail devrait être vu comme un yajna, un sacrifice. Le travail dans son ensemble devrait être fait parfaitement, comme si on accomplissait un sacrifice. Chaque travail devrait être considéré comme une discipline spirituelle, une étape vers la réalisation de Dieu. Ce n'est qu'ainsi que le caractère sera formé. » Swami Turiyananda nous dit ce qu’est le véritable japa : « cela signifie qu'on devrait prononcer Son nom et en même temps méditer sur Sa forme, penser à lui, et l'aimer. Si le mental est attaché aux choses du monde, à quoi servira la simple répétition du nom de dieu ? Écoutons aujourd'hui ce que le bon Swami veut nous dire…
Entretiens spirituels #10 (vendredi 28 mai 2021)
La dernière fois dans les Entretiens Spirituels, le bon Swami Turiyananda nous rappelle ce qu’est la dévotion réelle : un peu de méditation, un peu de japa, quelle pauvre vie ! Il faut avoir le cœur dévorer de faim, débordant d'une angoisse intense, il faut que la vie paraisse finie sans Lui. Les hommes cherchent à se débarrasser de leurs souffrances, à jouir de la vie. Il est très difficile de L’aimer sans arrière-pensées. S’abandonner en partie à Lui ne suffit pas. Nous l'appelons le Seigneur de l'Univers, cependant nous avons peur de nous abandonner à Lui. Quelle hypocrisie ! Alors rappelons-nous que : « manger, dormir, avoir peur, et avoir des rapports sexuels, ce sont les traits communs à l'animal et à l'homme. La spécificité de l'homme et qu'il a la connaissance et peut distinguer le vrai du faux. Plus un homme est bas, plus la joie dans les objets d'essence est grande. Plus il est élevé, plus grand et son plaisir de connaître, nous dit le bon Swami. Ne soyons pas paresseux : certains ont peur du travail et essayent de l'éviter. Cela fait durer leurs esclavage et leur égoïsme. Nous disons que nous sommes vieux et malade. Mais c'est absurde est une mauvaise excuse. Nous avons vu Swamiji travailler dur jusqu'au bout. Pendant sa dernière maladie, il devait presser un oreiller sur sa poitrine à fin de soulager ses difficultés respiratoires mais il réagissait encore : levez-vous, réveillez-vous ! Que faites-vous ? Si le corps s'en va laissez-le faire son travail. Éveiller la divinité en vous et chez les autres, voilà l'idéal.
Entretiens spirituels #9 (vendredi 21 mai 2021)
La dernière fois, dans les Entretiens Spirituels, nous écoutions Sri Ramakrishna sur les émotions spirituelles, parler par la bouche de Swami Shivananda : « Pleurer pour Lui, ravit le Seigneur. Les larmes d’amour balaient toutes les impuretés mentales accumulées à travers l’âge. C’est très bon de pleurer pour Dieu.»L’homme fait de grands efforts pour être heureux, mais ne réussit à moins que le Seigneur ne le veuille ; Turiyananda nous dit que la liberté peut être réalisée de deux manières : en s’identifiant avec le Seigneur ou en vivant dans l’éternel abandon de soi à Lui. Dépendre de son soi apparent mène à la ruine. La volonté ne peut être libre loin du Seigneur. Loin des idées reçues, le bon swami Turiyananda nous raconte l’histoire d’une Gopi enfermée dans sa chambre par son mari. Son angoisse profonde d’être séparée de Sri Krishna détruisit ses péchés, et la joie qu’elle ressentit en méditant sur Lui anéantit ses mérites religieux ; et elle fût libérée. Il nous est bien difficile de pratiquer l’abandon, nous comptons sur nos richesses, nos relations et notre savoir, au lieu de compter sur Dieu. Mais quand le Seigneur voit que l’homme trouve difficile d’abandonner quelque chose pour Lui, alors Il l’emporte Lui-même. Le Swami nous donne cette prière : « Ô Seigneur, emporte toutes les choses loin de moi, même celles que j’ai gardé cachées au plus profond de mon cœur ».
Entretiens spirituels #8 (vendredi 14 mai 2021)
Bonjour Naren, la dernière fois, dans les Entretiens spirituels, nous commencions de parler du Swami Turiyananda, disciple monastique direct de Ramakrishna, issu d’une famille de brahmanes et éduqué selon l’idéal de sa caste. Il est à l’origine du premier ashram de la Mission Ramakrishna aux États-Unis, à San Francisco, le Shanti Ashram. Il était un feu brûlant de renonciation et l’on pouvait voir en lui un exemple vivant du jivanmukta, libéré vivant. Il a une façon saisissante de nous parler de sa vie auprès du Maître : « Dakshineswar était dans ces jour-là aussi divin et béni que Kailasa, demeure de Shiva. Depuis le matin jusqu’à une heure de l’après-midi, chacun était occupé à préparer le culte des divinités et ensuite à les adorer. Sri Ramakrishna lui-même parlait toujours de Dieu et les gens assis étaient rivés à ses paroles. L’élan des pensées vers Dieu faisait vibrer l’atmosphère. Même ses jeux et ses plaisanteries se rapportaient à Dieu et se terminaient en samadhi. Il se reposait après le repas de midi, mais juste un peu. Le reste de sa journée était employé à discuter de Dieu. La nuit … il réveillait tous ceux qui dormaient dans sa chambre et disait : « Ne dormez pas autant. Levez-vous et méditez ». Puis il se recouchait, se levait à l’aube et récitait les noms de Dieu de sa douce voix inimitable. Pour le Swami, si l’on veut réaliser le Soi, il nous faut « escalader le sommet culminant du renoncement ». « Est-il facile de détacher l’esprit de tout objet ? Seul un héros le peut. Les objets extérieurs essaient toujours de pénétrer dans votre esprit et de vous envahir. Il ne suffit pas de simplement fermer les yeux est de boucher les oreilles. » Écoutons ce que le bon Swami Turiyananda veut nous dire…
Entretiens spirituels #7 (vendredi 7 mai 2021)
La dernière fois, dans les Entretiens spirituels, nous écoutions Swami Premananda nous parler des activités de la Mission Ramakrishna : « Quel que soit le travail que vous ayez à faire - gérer des sevashrams ou de l’aide humanitaire - à moins d’avoir du caractère, tout sera vain. Ce qui est exigé est le caractère, la pureté, une dévotion inébranlable pour Dieu. Si vous avez cela, vous réussirez, sinon vous échouerez complètement. Il vous faut repousser tout égoïsme et tout orgueil de votre cœur et vous considérer vous-mêmes comme les serviteurs du Seigneur et servir ainsi l’humanité. » Le bon Swami Premananda nous met encore en garde sur la dispersion de l’esprit et notamment sur kama et kanchana : « C’est la fonction d’avidya, d’empêcher l’esprit de se concentrer. Mais notre tâche est de le concentrer. La discipline spirituelle n’est rien d’autre que rassembler l’esprit éparpillé. Tant qu’il y a le moindre désir, l’esprit ne peut s’absorber en Dieu. S’en tenir à méditer et répéter les noms de Dieu ne suffira pas s’il n’y a aucun effort pour extirper les désirs. » Swami Premananda nous rappelle que la spiritualité est la clé, ceux qui vivent de la vraie vie, qu’ils soient renonçants ou chefs de famille, s’ils ont assimilés dans leur vie les idéaux du Maître, seront grands et vénérés. Écoutons parler aujourd’hui de la riche vie du Swami Turiyananda.
Entretiens spirituels #6 (vendredi 30 avril 2021)
Se contenter de lire ou de citer les enseignements des sages ne sert à rien, il faut les méditer et édifier notre vie en fonction. Il faut démontrer la validité de ces enseignements par notre propre vie et être un modèle de renoncement, de discrimination et d’abandon des désirs.
Entretiens spirituels #5 (vendredi 9 avril 2021)
« Les éléphants ont deux sortes de dents, les une à l’extérieur – les défenses - et les autres à l’intérieur, pour mâcher les aliments. Les activités de notre mission sont comme des défenses d’éléphant, quel que soit le travail que vous ayez à faire - gérer des svashrams ou de l’aide humanitaire - à moins d’avoir du caractère, tout sera en vain. Ce qui est exigée est le caractère, la pureté, une dévotion inébranlable pour Dieu. Si vous avez cela, vous réussirez, sinon vous échouerez complètement. Il ne suffit pas d’être seulement membre de la mission. Il faut édifier votre propre caractère, il faut faire vôtre le monde entier, à travers votre propre amour, afin que le monde puisse trouver l’inspiration par votre désintéressement, votre renoncement et votre pureté. Il vous faut repousser tout égoïsme et tout orgueil de votre cœur et vous considérer vous-même comme les serviteurs du Seigneur et servir ainsi L’humanité.»
Entretiens spirituels #4 (vendredi 2 avril 2021)
« Il ne pouvait tolérer le contact ou la proximité d’aucune impureté. C’est pourquoi, si vous voulez le réaliser, vous devez rendre votre cœur absolument pur. Toutes les passions devront avoir été vaincues ».
Entretiens spirituels #3 (vendredi 26 mars 2021)
"Plus vous avez soif, mieux vous savourez l’eau. Il faut créer le malaise, s’il n’y en a pas. Quand les hommes ne trouvent plus aucune joie dans le monde, ils se sentent mal et sont alors attirés vers Dieu ».
Entretiens spirituels #2 (vendredi 19 mars 2021)
« La méditation, dhyana, n’est d’abord rien d’autre qu’une lutte avec l’esprit, le ramenant encore et encore de ses envolées jusqu’aux pieds sacrés du Seigneur. »
Entretiens spirituels #1 (vendredi 12 mars 2021)
« Il n’y a pas de quoi désespérer. Le travail a nécessairement des effets. Si vous continuer à répéter Son nom, que ce soit de tout votre cœur ou à moitié, cela produira nécessairement des résultats. »
Carnets Intimes Beethoven (Vendredi 5 mars 2021)
« C’est l’auto-justification qui nous a chassé du paradis. N’est-ce pas ce qui est arrivé à Adam ? Quand Dieu lui demanda : as-tu mangé le fruit de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ?, Au lieu de répondre : pardon, mon Dieu oui, j’ai commis une faute, il se justifia en disant : la femme que tu m’as donné pour être avec moi, c’est elle qui m’a donné le fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
Saint Païssios #7 (Vendredi 12 février 2021)
« C’est l’auto-justification qui nous a chassé du paradis. N’est-ce pas ce qui est arrivé à Adam ? Quand Dieu lui demanda : as-tu mangé le fruit de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ?, Au lieu de répondre : pardon, mon Dieu oui, j’ai commis une faute, il se justifia en disant : la femme que tu m’as donné pour être avec moi, c’est elle qui m’a donné le fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
Saint Païssios #6 (Vendredi 5 février 2021)
« ... les hommes qui subissent l’injustice sont les enfants bien-aimée de Dieu. Car, soumis à l’injustice, ils ont dans leur cœur le Christ qui a subi l’injustice et ils se réjouissent de subir l’exil ou la prison comme s’ils se trouvaient au Paradis, car là où est le Christ, là se trouve le Paradis. »
Saint Païssios #5 (Vendredi 29 janvier 2021)
Une âme qui a pris au sérieux le combat contre les pensées peut atteindre un état spirituel plus élevé qu’une autre qui n’a pratiquement pas de mauvaises pensées. Elle peut avoir au début 90 % de
mauvaises pensées et 10 % de bonnes et cependant atteindre un état spirituel plus élevé que celle qui avait 90 % de bonnes pensées et 10 % de mauvaises.
Saint Païssios #4 (Vendredi 22 janvier 2021)
Si l’homme sensible sait bien utiliser sa sensibilité innée, celle-ci deviendra une sensibilité spirituelle. En revanche, si il laisse le diable l’exploiter, elle ne lui servira à rien. Car si l’on ne tire pas profit de ses dons, c’est le diable qui les exploite. Et l’homme gaspille ainsi les dons reçus de Dieu. Au lieu de rendre grâce au Seigneur, ils feront tout de travers.
Saint Païssios #3 (Vendredi 15 janvier 2021)
Quiconque n’a pas de profondeur spirituelle tirera des conclusions erronées et sera injuste envers autrui. Les hommes jugent des choses en fonction de ce qu’ils ont en eux. L’ état spirituel d’un homme dépend de la qualité de ses pensées.
Saint Païssios #2 (Vendredi 8 janvier 2021)
L’homme qui accueille tout ce qui lui arrive avec des pensées positives tire profit de tout.
Saint Païssios (Vendredi 18 Décembre 2020)
L’origine du péché réside, selon les pères, dans nos mauvaises pensées.
Les pensées disait-il, manifeste notre état spirituel.
La bonne pensée à une grande puissance : elle transforme l’homme spirituellement.
Histoire d'Une Âme de Sainte Thérèse #5 (Vendredi 11 décembre 2020)
« Ce fut le 25 décembre 1886 que j’ai reçu la grâce de sortir de l’enfance, en un mot la grâce de ma complète conversion... En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel... Je sentis en un mot la « charité » entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je suis heureuse ! »
Histoire d'Une Âme de Sainte Thérèse #4 (Vendredi 4 décembre 2020)
« Depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s’étaient regardés et s’étaient compris... Ce jour là ce n’était plus un regard, mais une fusion, ils n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu, comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul, Il était le maître, le Roi. Thérèse ne lui avait-t-elle pas demandé de lui ôter sa liberté, car sa liberté lui faisait peur, elle se sentait si fragile, si fragile que pour jamais elle voulait s’unir à la force divine !...
Histoire d'Une Âme de Sainte Thérèse #3 (Vendredi 27 Novembre 2020)
C’est ainsi qu’en lisant les récits des actions patriotiques des héroïnes françaises, en particulier celle de la Vénérable Jeanne d’Arc, j’avais un grand désir de les imiter, il me semblait sentir en moi la même ardeur dont elles étaient animées, la même inspiration céleste.
Histoire d'Une Âme de Sainte Thérèse #2 (Vendredi 20 Novembre 2020)
J’ai compris qu’il y avait bien des degrés dans la perfection et que chacun est libre de répondre aux avances de notre Seigneur, de faire peu ou beaucoup pour Lui, en un mot de choisir entre les sacrifices qu’il demande. Alors comme au jour de la petite enfance je me suis écriée : Mon Dieu, je choisis tout. Je ne veux pas être une sainte à moitié ! Je choisis tout ce que vous voulez !
Histoire d'Une Âme de Sainte Thérèse (Vendredi 13 Novembre 2020)
Psaume XXIII : « Le seigneur est mon Pasteur, je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans des pâturages agréables et fertiles. Il me conduit doucement le long des eaux. Il conduit mon âme sans la fatiguer... »
Vedantisme Pratique de Swami Vivekananda (Vendredi 6 Novembre 2020)
C’est Lui qui Se manifeste comme multiple, comme matière, esprit, entendement, pensée, etc. Par conséquent la première chose que nous ayons à faire est d’enseigner la vérité à nous-mêmes et aux autres.
La Fin et les Moyens de Aldous Huxley #2 (16 octobre 2020)
Loin d’être hors de propos, nos croyances métaphysique sont le facteur déterminant final de toutes nos actions.
La Fin et les Moyens de Aldous Huxley (9 octobre 2020)
« Être un homme complet, équilibré, c’est une entreprise difficile, mais c’est la seule qui nous soit proposée. Personne ne nous demande d’être autre chose qu’un homme. Un homme, vous entendez. Pas un ange, ni un démon. Un homme est une créature qui marche délicatement sur une corde raide, avec l’intelligence, la conscience et tout ce qui est spirituel à un bout de son balancier, et le corps et l’instinct et tout ce qui est inconscient, terrestre et mystérieux à l’autre bout. En équilibre, ce qui est diablement difficile. » Aldous Huxley
Un extrait de la préface des orients de l’être de Balsekar (2 octobre 2020)
« C’est au rêveur lui-même de se réveiller de son rêve personnel. Et cette aperception elle-même constitue l’éveil ! »
Le symbolisme des contes de fées de Marguerite Loeffler-Delachaux (25 septembre 2020)
Les mélodies folkloriques et les thèmes mythique sont construits d’après certaines lois secrètes et contiennent en puissance toute l’expérience psychologique et métaphysique des peuples. Ils obéissent à la « logique du merveilleux. »
Un extrait de la préface des orients de l’être de Balsekar (18 septembre 2020)
Et vous savez, les gens, d’ordinaire, cherchent la sécurité ; mais la sécurité n’existe pas, c’est un mythe ! Ce qu’il faut, c’est accepter le changement, aller avec le flot. À ce moment-là, la vie peut devenir très simple.
Un extrait de la préface des orients de l’être de Balsekar (11 septembre 2020)
Lecture d’un extrait de la préface des « les orients de l’être » de Ramesh S. Balsekar. Rencontre avec le successeur de Nisargadatta Maharaj. Isha nous lit un extrait de l’entretien recueilli par Gilles Farcet.