LECTURE PAR ISHA

Émission programmée de avril 2021 à juin 2021 - Chaque lundi à 7h50 dans la quotidienne Demain n'arrive jamais présentée par Naren

Rakhal Chandra Ghosh, Swami Brahmânanda, (1863 - 1922) est né à Sikra (près de Calcutta). Sa mère, adoratrice de Krichna, le nomme Rakhal en souvenir de Krichna. Porté à la dévotion dès l'enfance, Rakhal, fait la connaissance de Naren (le futur Swami Vivekananda et disciple principal de Shri Ramakrishna) au collège. En 1881 à Dakshineshwar, peu après son mariage, il rencontre Shri Ramakrishna, qui le reconnaît comme son "fils spirituel" et le prend comme disciple.Swami Brahmânanda dévouera sa vie entière à son gourou et deviendra un moine remarqué pour sa profondeur et sa sérénité. Egalement connu sous le nom de Raja Mahârâj, il sera le premier président de la l'Ordre de Ramakrishna. Il a été en grande partie responsable du développement initial de la Mission Ramakrishna, négligée suite à la mort prématurée de son fondateur, le Swami Vivekananda.

PODCAST

Les enseignement de Brahmananda #6 (lundi 28 juin 2021)

« Pensez, en méditant, que vote Idéal est lumineux que Sa lumière éclaire toute chose. Représentez-vous la Divinité douée de conscience et de vie. Si vous continuez à méditer ainsi sur la Forme de votre Idéal, cette Forme se fondra peu à peu dans le Sans-Forme, dans l’Infini. Enfin, l’deuil de la connaissance s’ouvrira et vous percevrez directement l’Infini. Ah ! C’est un autre royaume, bien au-delà de ce monde ! Cet univers vous apparaîtra comme un pur néant.

Suivez le sentier spirituel avec ferveur. Grâce aux pratiques religieuses, votre esprit se purifiera et vous comprendrez bien des vérités. Souvenez-vous qu’elles sont innombrables. Perdez-vous en Dieu. Essayez de méditer dans le sanctuaire de votre coeur. Ce que le sanctuaire du coeur est, vous sera révélé si vous pratiquez assidûment.

Prenez votre vie spirituelle tout à fait au sérieux. Si vous pouvez ressembler les forces du mental et les diriger vers Dieu, Dieu se révèlera. Arrivez-y soit par le japa, soit par la méditation, soit par la discrimination. Sachez que tous ces moyens sont également efficaces. Prenez l’un d’eux et noyez-vous dans l’Océan de Félicité. Plus de questions. Agissez d’abord, ensuite vous questionnerez si vous avez encore quelque chose à demander. »

Les enseignement de Brahmananda #5 (lundi 21 juin 2021)

« Abandonnez-vous à Lui, soyez Son serviteur et dites Lui : « Je vous donne mon corps, mon âme et tout ce que j'ai. Faites-en ce que vous voulez. Je suis prêt à Vous servir le mieux que je pourrai. Ainsi faisant, c'est Lui qui portera la responsabilité de votre bien spirituel. Vous n’aurez plus besoin de vous en inquiéter. »

« Pour l'homme déjà avancé sur la voie spirituelle, il arrive un moment où le besoin de se consacrer entièrement à la méditation et à la prière devient très fort. Alors, les œuvres le quitte d'elles-mêmes. Cela se produit lorsque le mental s'éveille à la vie spirituelle. Par contre, si l'on voulait se consacrer exclusivement à la contemplation par le seul effort de la volonté, ce mode de vie deviendrait rapidement monotone et insupportable. En persistant, on risque même la folie. »

« Méditez et faites le japa. Peu à peu, après quelques temps d'une pratique continue, vous aimerez rester assis de longues heures absorbé en Dieu. Il est meilleur cependant pour les débutants, de ne faire que de courte méditation répétées quatre ou cinq fois par jour. En persistant, vous êtes sûr que votre esprit s'absorbera dans la contemplation. Pour atteindre ce calme spirituel, il faut continuer régulièrement, même si cela vous répugne. L'éveil spirituel viendra, et lorsqu'il se produira, vous ne vous souviendrais même plus qu'il ait jamais existé des passions en vous. »

Les enseignement de Brahmananda #4 (lundi 14 juin 2021)

Aucune peine n'est perdue, c'est certain ; la convoitise, la colère, l'avidité se détachent peu à peu de celui qui pratique les disciplines spirituelles. Quand vous vous asseyez pour méditer, pensez d'abord à une forme divine, rayonnante de félicité, cela aura un effet calmant sur vos nerfs. Sans cette précaution, votre méditation peut être sèche et fatigante. Représentez-vous la forme de votre idéal souriante et pleine de joie.

En faisant le japa, méditez sur la forme de votre idéal, sans cela le japa restera sans effet. Si vous ne pouvez vous représenter sa forme entière, n’en voyez qu'une partie. Commencez par méditer sur les pieds de lotus de la divinité. Si vous échouez, luttez ! Ne vous arrêtez pas avant d'avoir réussi. Le succès est certain. La pratique facilite toute chose.

Les enseignement de Brahmananda #3 (lundi 7 juin 2021)

Abandonnez-vous à lui de tout votre cœur. Priez sans arrêt en toute pureté et sincérité : « Ô Seigneur ! Je ne sais ce qui est bon ou ce qui est mauvais pour moi. Je suis dans votre étroite dépendance. Accordez-moi ce dont j'ai besoin pour la vie spirituelle. Guidez-moi le long du chemin qui me conduira vers mon plus grand bien. Donnez-moi la foi et la force de me souvenir de Vous et de méditer constamment sur Vous. »

En avant ! En avant ! Ne soyez jamais satisfait de ce que vous avez acquis. Entretenez au contraire, intérieurement, une brûlante insatisfaction. Dites-vous ceci : « Quel progrès ai-je fait ! Aucun. » Sri Ramakrishna parlait ainsi à la Divine Mère : « Mère, voilà encore un jour de passé et je ne vous ai pas vue. » Avant d'aller vous étendre, demandez-vous chaque soir combien de tant que vous avez consacré à des actions utiles et combien à des futilités. Combien de temps à la méditation et combien à ne rien faire ! Rendez votre esprit vigoureux en observant la continence et en pratiquant la méditation.

Quelle bénédiction d'avoir un corps humain ! Seul l'homme peut trouver Dieu. Le réaliser doit donc être l'unique but de cette vie. Luttez fermement à fin d'y parvenir et de vous libérer en cette vie même. Soumettez-vous entièrement au Seigneur. Il est tout ce qui est. Rien n’existe en dehors de Lui. En vérité, tout ceci est Brahman. Toute chose est à Lui, à Lui seul. Bien que l'existence n'est pas de fin, la durée d'une vie humaine ne dépasse pas cent ans. Rejetez donc les plaisirs de ses cent années et jouissez de la Vie éternelle, dans l'éternel Félicité ! »

Les enseignement de Brahmananda #2 (lundi 31 mai 2021)

La dernière fois dans les enseignements de Brahmananda, le bon Swami nous exhortais à vivre sans cesse à la hauteur de notre idéal : « parvenir au mourir », telle doit être la devise. « Je dois réaliser Dieu dans cette vie même. » Que ces paroles soient notre mot d'ordre.
Que faire lorsque une idée s’obstine à revenir dans notre esprit pour nous distraire ? Persuadons-nous que cette idée nous cause un grand préjudice, qu’elle nous conduit à notre perte. Cela s'imprimera petit à petit en nous. Si nous arrivons à imprimer dans notre esprit la conviction de la joie et de la plénitude que procure la vie dans l'Esprit et la folie des attachement aux choses de ce monde, de lui-même notre esprit s'abandonnera à Dieu.
Chacun doit avoir, pour sa vie propre, un idéal fermement établi.

Les enseignement de Brahmananda #1 (lundi 24 mai 2021)

« Je dois réaliser Dieu dans cette vie même. » Que ses paroles soit votre mot d'ordre. De quel usage vous serez ce corps et cet esprit, s’ils ne vous aidaient pas à parvenir à Dieu ? Si vous devez mourir à la tâche, peu importe. »

Vous en savez suffisamment sur le monde à présent : tournez les yeux de l'autre côté de la vie, du vrai côté. Le réel nous est caché par un simple écran. Appliquez-vous à atteindre cet idéal et le monde entier se transformera devant vos yeux. »

La vie de Brahmananda #14 (lundi 17 mai 2021)

Connaissez-vous les derniers instants de Maharaj sur cette Terre ? « Mon esprit ne peut plus continuer à s'appliquer aux affaires de ce monde. C'est en Lui, en Lui seul qu'il veut se réfugier complètement. » Deux jours plus tard, il eut une légère attaque de choléra, mais il guérit en une semaine. Cette attaque le laissa affaibli et fut suivie de diabète. Cette dernière maladie prit un tour grave. Son état empirait de plus en plus, les médecins s’étonnaient de ce qu’il ne fût pas entré dans le coma quelques jours auparavant, comme cela se produit habituellement dans cette maladie. Mais telle était la puissance et la spiritualité de son mental, il était si complètement libéré des filets de la matière que l'esprit demeurait inaffecté par les souffrances du corps. Maharaj conserve une pleine et entière conscience jusqu'au dernier moment de sa vie.

La vie de Brahmananda #13 (lundi 10 mai 2021)

à Belur Math
à Belur Math

Connaissez-vous les visions mystiques de Maharaj, le bon Swami Brahmananda ?

Il y avait des moments où il était impossible à Maharaj d'enseigner qui que ce soit. Partout où il regardait il ne voyait que Dieu sous des masques différents. Maharaj vivait si habituellement en présence de Dieu qu’il pouvait avoir des visions mystique alors même qu'il demeurait conscient du monde extérieur qui l’entourait.

C'est comme cela que débuta le culte particulier rendu à la mère divine Durga dans la Mission Ramakrishna. En 1901 Maharaj eût une vision de la Mère Divine sous son aspect de protectrice de l'Univers, Durga, marchant sur l'eau du fleuve dans la direction du monastère. Un moment après, Swami Vivekananda arriva en bateau, vint vers Brahmananda et lui raconta la vision qu'il venait d'avoir d'une cérémonie d’adoration offerte à la Mère Durga dans le monastère.

Voici d’abord un beau concentré sur les bénédictions qu’apportent les lieux saints à l'humanité :
« Il y a, en Sanskrit, un adage : « les saints lieux de pèlerinage sont sanctifiés par les visites de ceux qui voient Dieu. » L'âme illuminée n'a pas besoin de visiter des lieux saints ou des temples, car elle a réalisé partout la présence vivante de Dieu. Où qu'elle vive, cet endroit devient saint. Néanmoins nous savons que les hommes qui ont en eux la lumière, voyagent souvent, visitant temples et sanctuaires. Ils agissent ainsi parce qu'ils trouvent dans ces endroits une plus grande manifestation de Dieu, une révélation condensée. Cet état de condensation spirituelle est causé par les visites d'un grand nombre de saints et de saintes et par la dévotion des pèlerins au cours des âges. Lorsqu'un saint visite un lieu sacré il apporte la contribution de sa révélation propre au trésor spirituel pour le bénéfice des générations suivantes. »

Concernant la vénération de Dieu sur des formes et des aspects différents aussi bien que la divinité impersonnelle et sans forme, Sri Ramakrishna disait : « Ne mettez jamais de limites à l'Infini en essayant de le définir. » il est évident que Dieu étant infini doit avoir une infinité de formes d'expression. « La Vérité est Une, les sages lui donnent des noms différents », dit le Rig Véda, dans l'antique Écriture de l'Inde.

La vie de Brahmananda #12 (lundi 3 mai 2021)

Connaissez-vous Maharaj dan son rôle de Guru, et quelles étaient ses visions mystiques ?

Parfois Maharaj pouvait sembler sévère, voire cruel envers certains disciples, par exemple en refusant l’initiation dans l’ordre monastique à la dernière minute à l’un des jeunes prétendants sur lequel on avait pourtant l’habitude de faire des éloges. Mais le jeune homme lui-même reconnaîtrait plus tard que Maharaj, par son action drastique, avait tué la graine qui aurait pu devenir un orgueil mortel pour sa vie spirituelle. Pendant dix jours, le jeune homme souffrit amèrement, puis il fut invité à son tour.  

À un autre, Maharaj envoya un poème contenant les mots cinglants suivant : « j’ai donné ce qui est saint à un chien ». Il savait ne pas être tendre pour ceux qui avaient la peau trop épaisse pour comprendre et de fait, ces mots firent une grande impression sur le disciple et éveillèrent en lui la compréhension spirituelle.

Les reproches de maharaj étaient toujours suivis de tendresse et de douceur. Il disait aussi quelquefois qu’il est bon de rire chaque jour, cela détend le corps et l’esprit.
Selon les Écritures hindous, le lien qui existe entre le guru et le disciple est sacré et va au-delà de la mort. Maharaj disait qu’une âme illuminée doit aider son disciple jusqu’à ce que celui-ci atteigne lui-même l’illumination. Maharaj était la personnification de la puissance protectrice de Sri Ramakrishna.

Suivant le tempérament de ses disciples, Maharaj prescrivait différentes disciplines et différents cultes. À l’un des disciples enclin à suivre le chemin de la dévotion, il demanda de lire un traité d’advaita le plus extrême avant de proposer d’aller dans un monastères des Himalayas où l’on enseigne l’idéal non dualiste. Deux ans plus tard, il fut envoyé au monastère de Madras où l’on considère le rituel comme très important, mais il n’avait plus foi dans les rites et ne voyait pas la Présence Vivante dans une image peinte. Mais en pratiquant sur les recommandations du bon Swami, le disciple fut à nouveau convaincu de la grande efficacité du culte extérieur.

Maharaj ne se lassait pas de répéter qu’il fallait toujours dire la vérité, mais jamais une dure vérité, et selon les paroles de Sri Chaitanya : « Soit humble comme le brin d’herbe, patient et résistant comme l’arbre. Honore tout le monde, ne t’adjuge aucun honneur, et chante sans cesse le Nom du Seigneur. »

La vie de Brahmananda #11 (lundi 26 avril 2021)

Swami Brahmananda
Swami Brahmananda

Maharaj dans son rôle de guru
Soit humble comme le brin d’herbe, patient et résistant comme l’arbre. Honore tout le monde, ne t’adjuge aucun honneur, et chante sans cesse le Nom du Seigneur.

La vie de Brahmananda #10 (vendredi 23 avril 2021)

Swami Yatisvarananda
Swami Yatisvarananda

Connaissez-vous Maharaj dans son rôle de guru ?
La Sainte Mère se plaignit un jour que Maharaj acceptait trop peu de disciples. Ce même jour , il fût invité à la représentation d’un pièce de théâtre sur la vie de Ramajuna : Au cours de l’initiation de Ramajuna, son guru lui recommande de ne jamais révéler le mantra sacré à personne sous peine de subir la damnation alors que ceux qui l’entendraient seraient libérés des chaînes de l’ignorance. Aussitôt Ramanuja pénétra dans le temple, rassembla la foule autour de lui et proféra le mantra sacré de façon que tous l’entendent. Le guru feint la colère et le gronda pour sa désobéissance. Ramanuja répondit : « Si ma damnation peut libérer tant de personnes, alors, mon suprême désir est d’être damné ». Son guru reconnut sa grandeur et lui donna sa bénédiction. Dès lors, Maharaj initia un nombre beaucoup plus grand de disciples.

Parmi les disciples de Maharaj se trouve le Swami Yatiswarananda qui raconta ce qu’il vécu le jour de son initiation : il ressentit une force spirituelle tangible émaner de son guru et reçu la conscience vive d’une Présence Immanente qui lui permit de réaliser que l’univers entier était plongé au sein de cette Présence. Ce jour là, il eut un aperçu de la nature divine et de la puissance du guru, il fût littéralement transporté dans une nouvelle vie et ressent    it longtemps après que cette puissance travaillait toujours en lui.

Un jour, Girish Chandra Ghosh, disciple de Sri Ramakrishna, s’aperçut au cours d’une grave maladie que son coeur était sec, qu’il avait perdu la foi ; il s’en confia à Rakhal qui éclata de rire et dit : « pourquoi vous inquiéter de cela ? La vague s’élève au dessus de l’océan, puis elle retombe et s’élève de nouveau. L’esprit est comme la vague. Na vous inquiétez pas, votre présent état d’esprit est dû au fait que que vous êtes sur le point de vous élever à un niveau supérieur de spiritualité. La vague de votre esprit est en train de rassembler ses forces ». Girish par la suite témoigna : « quand il me quitta, toute la sécheresse de mon coeur avait disparu. Ma foi était rétablie et mon esprit atteignit un niveau plus élevé qu’auparavant ».

La vie de Brahmananda #9 (jeudi 22 avril 2021)

Swami Brahmananda
Swami Brahmananda

Comment agissait Maharaj en tant que Supérieur de l’Ordre de Ramakrishna ?
Maharaj savait que la Mission ne pouvait prospérer que si elle reposait sur des bases spirituelles solides. La croissance spirituelle de ses disciples est beaucoup plus importante que leurs activités pratiques. Il lui importe que les anciens s’enquièrent du progrès spirituel des nouveaux et pas simplement de l’accomplissement de leur travail. Le nouveau accomplit-il son devoir vis à vis de lui-même ?

Le travail désintéressé, servir Dieu en l’homme, est une forme d’adoration. Mais sans la pratique de la méditation, il est très difficile d’accomplir son travail comme une offrande ! Et parfaitement impossible de détruire le « moi » simplement par l’action, quelque désintéressée qu’elle soit. Par la méditation, essayons d’immerger notre moi en Dieu.

Maharaj conseillait de s’adonner aux exercices spirituels pour parvenir à la connaissance et à la dévotion. Alors, disait-il, notre coeur débordera d’amour et de sympathie pour l’humanité. Il gardait un oeil vigilant sur le progrès de chacun des membres de l’Ordre. En tournant sans cesse leurs coeur vers Dieu, il dirigeait les actions et ainsi toutes les activités de la Mission vers l’acquisition de cette force intérieure qui, seule, profite à l’humanité physiquement, moralement et spirituellement.

Quant une querelle survenait entre de jeunes postulants, au lieu de chasser les fauteurs de troubles, Maharaj ne posait aucune question, ne cherchait pas à distinguer les bons des méchants et vivait la vie du monastère. Il incitait sur une seule chose : il fallait méditer régulièrement en sa présence. Puis il commençait à les instruire et les jeunes gens finirent par oublier leurs querelles et au bout de deux ou trois mois, la plus grande harmonie régnait au sein du monastère.

Si l’on intensifie en soi-même la vie spirituelle, alors notre vie extérieure s’y ajustera d’elle-même !
Quand on demandait à Maharaj de nouvelles règles pour la direction des jeunes moines, il répondait : « Swamiji nous a déjà donné toutes nos règles. En ajouter de nouvelles n’est pas nécessaire, ajoutez plus d’amour, arrivez à plus de dévotion, et aidez les autres à avancer vers un idéal divin ». « Ceux qui réalisent dans leur coeur la présence éternelle du Seigneur reçoivent en don la bonté et la beauté. Leur vie est la joie d’une fête perpétuelle ».

Maharaj pardonnait même à ceux qui avaient commis des fautes graves, il arrivait à les transformer par un simple touché et disait que « les péchés de nombreuses vies peuvent être effacés en un instant , par un seul regard tombant des yeux de la Divinité ». « Lorsque l’on a acquis la dévotion envers Dieu, la moralité et la pureté suivent d’elles-mêmes sans que l’on ait besoin d’essayer d’être moraux ou purs ».

Il nous exhortais sans cesse à pratiquer et pratiquer encore les disciplines spirituelles, à ne pas nous contenter d’un petit éveil, ll faut de la lumière, toujours plus de lumière. En avant ! En avant disait-il, ! Atteignez-le ! Obtenez Sa vision  et parlez-lui ! Le succès d’un groupement religieux ne dépend ni de ses réalisations extérieures, ni du nombre dans sa communauté, mais de la vie intérieure de chacun de ses membres et de la mesure de son progrès spirituel dans la dévotion et la connaissance de Dieu.

La vie de Brahmananda #8 (mercredi 21 avril 2021)

Swami Vivekananda (USA)
Swami Vivekananda (USA)

Que fît Swami Brahmananda en tant que supérieur de l’Ordre de Ramakrishna ?
Pour Brahmananda, Ramakrishna était l’Amour suprême et la Dévotion personnifiés, alors vivons de telle manière que ceux qui sont écrasés sous la misère du monde, apprennent à invoquer le saint nom de Ramakrishna et trouvent en Lui le calme et la paix.

Deux ans après le retour de Brahmananda de Vrindavan, Vivekananda rentra d’Amérique. Les deux amis avaient des tempéraments dissemblables et pourtant complémentaires. Selon Ramakrishna, « Naren habite le royaume de l’Absolu, de l’Impersonnel. Il est comme l’épée de la discrimination tendue et affilée. Rakhal habite dans le royaume de Dieu, de Celui qui est la douceur même, où reposent tous les attributs de bénédiction. Il est comme un enfant sur les genoux de sa mère, s’en remettant complètement à elle, pour tout ».

Par sa vitalité capable d’éveiller un homme du sommeil de l’ignorance, Vivekananda posa les fondements de l’entreprise spirituelle que le Maître lui avait confié. Par la sérénité rendant capable de modeler sa vie en Dieu, Brahmananda en construisit l’édifice.

Vivekananda passa deux années à voyager en moine errant dans toute l’Inde avant de partir en Amérique. Il découvrit la misère lamentable et l’absence d’éducation, mais il vit aussi combien les masses étaient étroitement attachées aux anciens idéaux de la vie religieuse, la source intérieure d’où provenait la force du pays. Arrivé en Occident, il découvrit le confort, la prospérité matérielle et un haut niveau d’éducation, mais aussi la misère spirituelle et l’absence de compréhension du but réel de la vie : l’épanouissement de la divinité à l’intérieur de l’homme.

Vivekananda réalisa qu’une civilisation pour être complète, devait allier et harmoniser le génie de le l’Orient et de l’Occident, allier entre elles la vie active et la vie contemplative. Il apporta une nouvelle expression de l’idéal : associer la vie contemplative et le service de l’humanité. Brahmananda apporta immédiatement son plein appui. Le 1er mai 1887, la Mission Ramakrishna fût créée. Son expansion fût extraordinaire et elle fût présente chaque fois qu’une calamité touchait le pays.

Pour les moins de l’Ordre, ces succès n’ont qu’une importance secondaire, Maharaj insistait souvent, le seul but de la vie est la connaissance de Dieu. « Le travail n’est pas le but de la vie ; accompli de façon désintéressée, c’est un moyen d’atteindre la dévotion. Méditez, méditez, et plongez profondément à l’intérieur de vous-mêmes ! Sachez que Dieu seul est réel. Gardez toujours au moins les trois quart de votre esprit en Dieu. Si vous en donnez un quart pour le service cela suffit. Travaillez et adorez ! Même si je ne vous disais pas de travailler, votre nature vous forcerait à le faire. Mais il est difficile d’amener son esprit à la contemplation de Dieu ».

La vie de Brahmananda #7 (mardi 20 avril 2021)

Swami Subodhananda
Swami Subodhananda

Que fît Swami Brahmananda, ou Maharaj, après la mort du Maître ? Brahmananda parti en pèlerinage à Vrindavan avec Subodhananda qui veillait sur lui avec amour et mendiait la nourriture. Quand parfois il apportait quelque menu plus luxueux qu’à l’ordinaire avec différentes variétés de curry, il remarquait que  Brahmananda se contentait toujours d’un seul mets, et , sa faim satisfaite, abandonnait le reste. Il mangeait seulement pour maintenir le corps en vie. Des années plus tard, Maharaj aimait à dire : « Il est facile de pratiquer l’ascétisme, il suffit d’empêcher l’esprit d’entrer en contact avec les objets sensibles. Mais ce qui est difficile, c’est de débarrasser le mental du désir lui-même ».

Quand on demandait à Maharaj pourquoi il continuait ses pratiques spirituelles alors qu’il était le fils spirituel d’une incarnation divine et que Sri Ramakrishna avait déjà tout accompli pour lui, il répondait que c’était vrai, mais qu’il ressentait quand même un manque intérieurement. Cela prouve disait-il que « nous avons besoin de pratiques répétées afin de nous rendre l’état de samadhi naturel et habituel ».

La vie des hommes saints et particulièrement leurs voyages, peuvent sembler dénués de but aux yeux des hommes ordinaires ; mais ils obéissent à la voix de Dieu qui parle en eux et leurs projets sont toujours exposés à des changement imprévus.

Se fût au tour de Turiyananda d’accompagner Maharaj dans son pèlerinage. Sri Ramakrishna parlait de lui comme d’un homme de renoncement, l’incarnation de la Gita ! Ce dernier racontait que quand avec Brahmananda ils rentraient dans un sanctuaire, une dévotion extatique l’emplissait pour la forme de Dieu à laquelle le sanctuaire était dédié et cela se terminait par une vision directe de la divinité vivant dans le temple. Pour Brahmananda, l’Unique Divinité revêt des formes multiples, toutes ces formes sont réelles et il est possible de les voir et de leur parler.

Après deux années de pèlerinage, ils arrivèrent à Bombay chez Kalipada Gosh où ils eurent la joie de retrouver Vivekananda qui préparait alors son premier voyage aux États-Unis.  

À proximité de Vridavan, Maharaj avait coutume de se lever à minuit pour aller méditer au bord du lac le reste de la nuit ; une nuit, se sentant fatigué, il laissa passer l’heure quand il sentit soudain un coup qui le réveilla ; il crût d’abord que c’était Turyananda, mais une forme lumineuse se tînt devant lui et depuis lors, elle revenait chaque nuit, à minuit et l’accompagnait dans sa méditation.
Maharaj remarquait que bien des saints, après avoir quitté leur corps de chair, vivent dans des corps spirituels subtils et aident les aspirants sincères à la vie spirituelle.

Par une pratique constante, au cours de ces années de pèlerinage, Maharaj avait atteint le but, l’état de samadhi était devenu une possession propre, une acquisition permanente, un état dans lequel il demeurait en permanence. La nature semblait vibrer de joie partout où il allait, il se sentait prêt à répondre à l’appel du devoir à accomplir en ce monde et partit brusquement pour Calcutta, emportant dans son coeur une joie céleste.

La vie de Brahmananda #6 (lundi 19 avril 2021)

Swami Brahmananda
Swami Brahmananda

Connaissez-vous la vie de Rakhal, le futur Swami Brahmananda, après la mort du Maître ?
Tant que le Maître était vivant, il était facile pour les jeunes disciples, d’être détachés des angoisses du monde et d’avancer sur le sentier de Dieu ; mais à sa disparition, la joie perpétuelle fît place à un sentiment de grand vide et de solitude du coeur. Ils voulaient retrouver cet état de conscience et de béatitude où Ramakrishna les avaient conduit.

Assoiffés de Dieu et enflammés par l’idéal du renoncement, ils se rassemblèrent et constituèrent l’Ordre monastique de Ramakrishna à Baranagore. Naren en était le coeur pour l’étude et les pratiques religieuses et Rakhal fût chargé de la bonne marche du monastère. Bien que certains avaient déjà reçu la gerrua des mains du Maître, il prononcèrent tous leurs voeux monastiques dans un rituel et changèrent de nom : Naren devînt Swami Vivekananda et Rakhal Swami Brahmananda. Parfois ils n’avaient rien à manger, mais Dieu était leur unique pensée et ils restaient presque continuellement absorbés en méditation.

Rakhal exhortais ses jeunes frères à plonger profondément dans la méditation sans laquelle rien de grand ne peut être accompli. Pourquoi avoir renoncer au monde ? Le monde extérieur est plein de distractions. Même le libre et pur Sukadeva, le propre fils de Vyasa s’en effrayait bien qu’il y vit la vanité de la luxure et de la convoitise. Mais Rakhal mettait en garde : il ne suffit pas d’éviter la compagnie des femmes, s’il veut atteindre l’illumination, l’homme doit dépasser maya, le domaine de la convoitise et du désir.

La plupart des jeunes disciples voulurent se retirer dans la solitude et Rakhal, alors appelé Maharaj, voulut partir dans la solitude du moine errant pour Benares en s’en remettant complètement à Dieu. Il pu le faire accompagné de Swami Subodhananda pour veiller sur lui alors qui passait des jours et des nuits entières en nirvikalpa samadhi, dans l’expérience de l’aspect impersonnel de Dieu.

Pendant tout son voyage, Maharaj ne voulut rien accepter de personne, il disait que le Seigneur était son seul refuge et qu’il veillerait sur eux. Il disait que seul celui qui est libéré de tout désir peut trouver la joie infinie. L’ignorance, c’est le sens de l’ego. Quand l’homme remet sa vie aux pieds bénis du Seigneur, quand il n’a plus rien qu’il puisse appeler sien, alors seulement il peut être véritablement heureux.

Maharaj nous rappelle que le mental est créé des trois gunas qui composent aussi la matière du monde extérieur. C’est pourquoi il se complait dans les idées du monde, c’est là sa vraie nature. Ce n’est que par la grâce de Dieu qu’un homme peut dégager son mental du monde, alors prions le Seigneur pour que notre esprit soit toujours fixé à ses pieds sacrés.

La vie de Brahmananda #5 (vendredi 16 avril 2021)

Sri Ramakrishna
Sri Ramakrishna

Connaissez-vous la vie de Rakhal, le futur Swami Brahmananda, quand il vécût à Dakshineswar auprès du Maître ? Pour Ramakrishna, Naren, Rakhal et quelques autres appartiennent à la classe des toujours parfaits, ils sont nés avec la connaissance de Dieu et réalisent dès qu’ils grandissent la vanité des plaisirs terrestres. Ils sont comme cet oiseau « homa » dont nous parlent les Védas. Il habite haut dans le ciel et ne descend jamais sur terre. Il pond ses oeufs en l’air mais si haut que lorsqu’ils éclosent, ils sont encore en train de tomber. L’oiselet qui en sort se trouve donc emporté vers la terre, mais voyant le sol se précipiter vers lui, il prend son essor et rejoint sa mère dans le ciel !

Ramakrishna expliquait que Rakhal devint à un moment si sensible qu’il éprouvait le besoin d’être seul et de s’absorber entièrement pour goûter la félicité divine. Ramakrishna dit : « À ces moments là, il me disait qu’il ne pouvait pas même supporter ma compagnie. Il était venu ici pour veiller sur moi, mais quand il traversait cette période c’était moi qui devait veiller sur lui ».

Par son ascèse, Rakhal obtint quelques pouvoirs occultes, dont celui de lire dans le coeur des hommes : il voyait le caractère et les mobiles de tous les visiteurs et en profitait pour faire le tri de ceux qui pourraient rencontrer le Maître. Quand Ramakrishna apprit cela, il réprimanda sévèrement  Rakhal et lui dit : « C’est une attitude mesquine que d’utiliser ainsi ton pouvoir. L’homme qui s’intéresse aux pouvoirs occultes devient incapable de vivre dans la connaissance de Dieu ». Bien des années plus tard, Maharaj pouvait dire : « Il est facile d’acquérir des pouvoirs occultes, mais très dur d’atteindre la pureté du coeur ; celui qui la possède connaît le vrai visage de la religion ».

Rakhal tomba malade et fût envoyé à Calcutta chez Balaram puis à Vrindavan où il se sentit d’abord mieux et très inspiré par le lieu. Mais Ramakrishna était inquiet car la Mère lui avait appris que Rakhal était le compagnon de jeu de Sri Krishna à Vrindavan et il avait peur qu’il se souvienne de son incarnation passée et qu’il puisse abandonner son corps sur cette terre. La Mère le rassura. Ramakrishna dit : « J’ai prié la Mère Divine pour sa guérison. Il a renoncé à toute chose et se repose entièrement sur moi ».

Au retour de Rakhal, beaucoup de nouveaux disciples étaient rassemblés autour du Maître dont certains étaient des camarades de classe, mais se fût au tour de Sri Ramakrishna de tomber malade et il fallut le transporter dans les jardins de Cossipore. C’est à cette période que Ramakrishna prépara Naren à délivrer son message à l’humanité et à former de jeunes disciples et qu’il les organisa en ordre monastique.

Ramakrishna dit un jour que Rakhal possédait l’intelligence aiguisée d’un roi, et que s’il le désirait, il pourrait gouverner un vaste royaume. À partir de ce jour, tous l’appelèrent Raja avec l’approbation joyeuse du Maître. Mais le Maître savait qu’il avait achevé sa mission sur terre et le 15 août 1886, il entra en mahasamadhi et abandonna son corps terrestre.

La vie de Brahmananda #4 (jeudi 15 avril 2021)

Keshab Chandra Sen
Keshab Chandra Sen

Connaissez-vous la vie de Rakhal, le futur Swami Brahmananda, au moment où il commença à vivre à Dakshineswar auprès de Ramakrishna ? D’abord, Sri Ramakrishna, en voyant l’épouse de Rakhal, Visweswari, dit : « Cette jeune fille est née avec une nature divine, jamais elle ne sera un obstacle au progrès spirituel de Rakhal », puis demanda à la Sainte Mère de bénir la jeune fille et de la saluer comme sa bru. Libéré de tous soucis, Rakhal pu se consacrer tout entier à la contemplation et au service de son Maître.

Un jour Rakhal demanda à Sri Ramakrishna qui ne lui répondit d’abord pas, de lui accorder le pouvoir de la vision transcendantale. Rakhal insistant, Ramakrishna finit par se tourner brusquement vers lui et lui répondre durement. Blessé et furieux, Rakhal voulu partir, mais aux portes du temple, il fût comme paralysé et revint au Maître accompagné de Ramlal, que Ramakrishna avait envoyé pour le chercher et apaiser sa colère.

Pourquoi Ramakrishna l’a-t-il mis en colère ? C’était à dessein, le remède n’agissant que si l’abcès est ouvert. Ramakrishna continua en contredisant les enseignements du Brahmo Samaj : « Crois que Dieu est aussi avec forme. On peut le voir de cette manière. La Mère se révèle à l’homme qui a contrôlé son esprit ». Et quelques jours plus tard, alors qu’il massait les pieds du Maître, Rakhal se trouva transporté par delà le monde sensible qu’il avait tant désiré exploré.

Six mois après l’arrivée de Rakhal, se fût au tour de Naren, le futur Vivekananda, de venir à Dakshineswar faire la rencontre de Sri Ramakrishna. Mais Naren fût consterné de voir son ami accompagner Ramakrishna au temple de Kali pour « adorer des images » comme on disait au Brahmo Samaj. Cela créa une gêne entre les deux amis, jusqu’à ce que Ramakrishna explique affectueusement à Naren que Rakhal n’était pas responsable de son changement d’attitude envers les images.

Cependant, Rakhal s’inquiétait du devenir de son épouse et lui rendait visite de plus en plus longtemps. Il demanda donc conseil au Maître qui après écouté tout ce qu’il avait à dire, refusa de lui donner un avis définitif sur le genre de vie à adopter, la décision devait venir de lui. Le coeur lourd, Rakhal retourna auprès de son épouse et pria sans arrêt Sri Ramakrishna de lui montrer la voie. Après trois jours, un voile se leva soudainement de ses yeux et il vit le jeu de maya, la Mère Divine, il sût dès lors quel chemin il devait suivre et qu’une mission plus grande lui incombait. Rakhal et son épouse Visweswari savaient tous deux que tout se passerait bien. Quand Rakhal atteignit Dakshineswar, le Maître souhaita la bienvenu au fils bien-aimé.

Ramakrishna aimait à dire que la vertu principale était la sincérité et que celui qui dit toujours la vérité réalisera Dieu, car Dieu est Vérité. Ramakrishna remarqua que Rakhal avait cessé de méditer régulièrement, ce dernier se justifiant par un manque d’inspiration et un sentiment de vide. Sri Ramakrishna répondit qu’il ne faut pas pour cela négliger la méditation : il faut former son esprit aux pratiques spirituelles et l’enthousiasme viendra naturellement ; un fermier de naissance et de profession ne peut pas abandonner la culture pour la seule raison que la récolte ne donne pas !

Quelques jours plus tard, alors qu’il était absorbé en méditation, Ramakrishna s’approcha de lui en extase et lui souffla le mantra personnel. Extatique, Rakhal aperçut alors sous sa forme préférée, la Divinité souriante debout devant lui, vivante et lumineuse. C’est ainsi que Rakhal connût le divin pouvoir et la grâce de son guru.

La vie de Brahmananda #3 (mercredi 14 avril 2021)

Chaitanya
Chaitanya

Son épouse, Visweswari, avait un frère et sa mère aussi, qui étaient d’ardents dévots de Sri Ramakrishna et le vénéraient comme une incarnation de Sri Chaitanya. Sri Ramakrishna priait la Mère pour qu’elle lui envoie un compagnon, un garçon au coeur pur et ardemment dévoué à Elle.
À la première venue de Rakhal accompagné par son beau frère Manomohan, Ramakrishna fût bouleversé en reconnaissant celui dont la Mère lui avait donné la vision. Rakhal passait des jours entiers absorbé dans la conscience de Dieu et son père n’insista plus pour qu’il revint à la maison.

La vie de Brahmananda #2 (mardi 13 avril 2021)

Brahmananada (gauche) Ramakrishnananda (droite)
Brahmananada (gauche) Ramakrishnananda (droite)

Connaissez vous Rakhal, le futur Swami Brahmananda, celui que l’on appelait affectueusement Maharaj, le grand roi. Il est de ces êtres dont la seule présence élève nos esprits et nous rendent capable de reconnaître la grandeur qui est en eux. Swami Ramakrishnananda, le fondateur du monastère de Madras, disait à disciples  « Aucun de vous n’a vu Sri Ramakrishna lui-même, mais vous voyez maintenant Maharaj et c’est la même chose ». Cela peut être dit de celui qui est toujours guidé par la volonté de Dieu. Ses yeux profonds semblaient toujours plonger dans l’infini, on eu dit que l’univers n’existait pas pour lui.

La vie de Brahmananda #1 (lundi 12 avril 2021)

Swami Prabhavananda
Swami Prabhavananda

Connaissez-vous le Swami Prabhavananda ? Cet immense Swami de l’Ordre de Ramakrishna, disciple de Swami Brahmananda, le fils spirituel de Sri Ramakrishna. Swami Prabhavanada fut envoyé aux États Unis en 1923 et créa en Californie du Sud ce qui deviendra le plus important centre védantique d’Occident. Il écrivit de nombreux livres sur le Védanta et autres Écritures de l’Inde et comptait parmi ses disciples Christopher Isherwood, Gerald Heard et Aldous Huxley. Écoutons aujourd’hui le Swami nous raconter la vie de son maître : Brahmananda.