Les conférences

10mn d'extrait du lundi au vendredi à 10h, rediffusion à 12h30, 18h30 et 23h00

En intégralité samedi à 21h30, rediffusion dimanche à 15h

Conférences publiques données par divers intervenants venant de tout horizon géographique ou religieux, pour initier à la philosophie du Védanta ou faire connaître les diverses traditions religieuses, et pour ainsi pratiquer le dialogue entre traditions.

Le couple à l'épreuve de la parentalité par le Dr Dominique Leyronnas (samedi 15 juin 2024) 

Savoir qui on est avant d'être mère / père

Le compagnon, celui qui accompagne

Deux rôles essentiels, à des temps différents

Pédiatre néonatalogiste et réanimateur, il accueille et assiste les bébés à la naissance dans des circonstances tantôt sereines, tantôt dramatiques depuis plus de 40 ans. 

les mudras des mains dans la pratique du Hatha yoga par Dr Agnes Icart (samedi 7 juin 2024) 

Dans la pratique des Asanas du Hatha Yoga traditionnel un certain positionnement des mains est souvent appelé Mudra. De quelles Mudras parle-t-on ? Quel est le sens de ce terme en Yoga ? différent de celui utilisé dans la Danse, les Rituels, les pratiques dites thérapeutiques. Seront abordés dans cette conférence plusieurs niveaux de lecture et de pratique  que viennent éclairer les données de la physiologie actuelle croisées avec celles de la tradition indienne. Du Geste au Signe , du Corps au Spirituel il s’agit d’une pratique dans laquelle tout le corps est engagé, comme une offrande. 

« Agnès ICART est médecin psychiatre, pédopsychiatre, professeur de la FFHY. Elle commence en 1972 la pratique du Hatha Yoga et entre, la même année, à la Faculté de Médecine de Nice. Ces cheminements sont parallèles et s’enrichissent de leurs différences. Enseignant l’anatomie et la physiologie à l’EIDYHT puis à l’antenne de formation de professeurs de Nice CA elle intervient dans les stages nationaux à la demande de Sri Mahesh.

Son intérêt pour la période périnatale et le développement de l’enfant la conduisent naturellement vers l’approche sensorimotrice et ses liens avec le développement psychique.

Le développement de la main y tient une place majeure dans ses rapports avec l’appareil neuronal, psychique et les aptitudes langagières et de communication. Dégagée des fonctions organiques où elle s’enracine la main entre alors dans le champ du symbole qui la fait tendre vers une dimension spirituelle et ainsi dans la pratique des mudra des mains du Hatha Yoga »

L'âme est potentiellement divine par Swami Atmarupananda (samedi 1 juin 2024) 

« Toute âme est en puissance divine. Le but est de manifester cette divinité en étant maître extérieurement et intérieurement de notre nature. Réalisez cela par le travail, la dévotion, la maîtrise de l’esprit, ou la philosophie – par l’un de ces moyens, par plusieurs ou par tous – et soyez libre ! Telle est l’essence de la religion. Les doctrines, les dogmes, les rites, les livres, les temples, les formes, tout cela n’est que détails secondaires ».

Swami Vivekananda

Le mantra "Purnam-adah" à la lumière de Sri Shankara (samedi 26 mai 2024) 

Le mantra "Purnam-adah" à la lumière de Sri Shankara Swami Yogananda Sarasvati Loin d’une simple prière, le célèbre mantra “Pûrnam-adah” révèle la plus haute vérité métaphysique sur la plénitude de Brahman. Récité au début et à la fin des Upanishads du Shukla-Yajurveda, ce mantra fait partie intégrante du cinquième chapitre de la Brihadâranyaka Upanishad tant sa portée est profonde. C’est à ce titre qu’il a été magistralement commenté par l’illustre Shankara. Comme c’était déjà le cas à cette époque, il est encore très souvent mal traduit et mal interprété, notamment la troisième partie “Pûrnasya pûrnam-âdâya”. N’étant assujettie à aucun processus mathématique comme l'addition ou la soustraction, mais relevant uniquement de la connaissance métaphysique, la Vérité absolue est ce qu’il y a de plus difficile à comprendre. Fidèle à la grande tradition védantique, Swami Yogananda Sarasvati exposera sa traduction complète du grand commentaire de Shankara sur ce mantra, plongeant l’auditoire dans la langue vivante du plus grand sage de tous les temps.

Swami Yogananda Sarasvati : fut initié à 22 ans dans le saint ordre du Paramahamsa Sannyâsa en 1971 par son maître Sri Swami SATCHIDANANDA à Kandy au Sri Lanka. Appartenant à la lignée "Sarasvati" des ascètes Paramahamsas, Swamiji est relié au monastère de Shringeri fondé au IXe s. par Sri ADI SHANKARACHARYA (788-820). Bien versé en sanskrit etdans les textes majeurs du Vedânta, il a traduit et commenté de nombreuses oeuvres de Shankara qu'il a exposées au CVR depuis 1995 à l'invitation de Swami VEETAMOHANANDA et maintenant à l'invitation de Swami ATMARUPANANDA. Reconnu pour la grande qualité de ses enseignements et la profondeur de son expérience, il est également très apprécié pour ses chants dévotionnels etsa remarquable prononciation du sanskrit, langue dans laquelle il compose des hymnes versifiés. L'un de ses grands mérites est d'avoir toujours su garder au Vedânta son originalité et son authenticité conformes à la tradition immémoriale.

Devenir père : une identification parfois difficile par le Dr Dominique Leyronnas (samedi 18 mai 2024) 

Pas d'évidence biologique, image paternelle d'identification ?

Père géniteur, père nourricier : quelle référence ?

Temporalité du devenir père

Pédiatre néonatalogiste et réanimateur, il accueille et assiste les bébés à la naissance dans des circonstances tantôt sereines, tantôt dramatiques depuis plus de 40 ans.

Que murmure à nos corps (d’acteurs) le Buddha paré protégé par le Nâga ? par Muriel Roland (samedi 11 mai 2024) 

Buddha paré protégé par le Nâga,

Époque angkorienne, style d’Angkor Vat

première moitié du XIIe siècle, Grès,

Titre de la conférence : Que murmure à nos corps (d’acteurs) le Buddha paré protégé par le Nâga ?

Sous titre : Conférence gestuée et atelier pratique …. si le cœur vous en dit …. Les Nâgas sont des serpents mythologiques de la tradition hindoue. Selon la légende, cette sculpture se réfère à un épisode qui eut lieu la sixième semaine après l’éveil de Sakyamuni, le Bouddha historique. Alors que ce dernier était perdu dans sa méditation, un orage violent éclata, faisant monter les eaux qui allaient l’engloutir. C’est alors que le cobra Mucilinda, le roi des Nâgas, sortant du lac, lui fit en s’enroulant, un coussin ou une bouée, afin qu’il puisse flotter et l'abrita de la pluie grâce à ses sept capuchons. Tout à sa méditation, le Bouddha ne s’aperçut de rien. Véritable mantra plastique, ce Buddha en méditation nous apprend l’art de surfer en douceur sur les houles de la vie comme sur celles de la scène théâtrale.

Muriel Roland est artiste de théâtre, co-fondatrice de la Cie SourouS, du Festival Auteurs en Acte, de l’Escuela nacional de teatro- Santa Cruz-Bolivie, actrice, metteuse en scène, dramaturge et pédagogue. Ses recherches portent sur le geste théâtral en relation avec les arts plastiques, l'énergétique de tradition chinoise (notamment méditation taoïste dite de l’Alchimie interne et Qi Qong de la verticalité intérieure) et l’art de Marcel Marceau. Elle est docteure en esthétique théâtrale, auteure d'une thèse intitulée Poïétique du geste de l'acteur au théâtre, sous la direction de Katia Légeret, Université Paris 8.

Les fleurs par Jacques Bancelin - Yogindra (samedi 4 mai 2024) 

La fleur, puṣpa en sanskrit, est l’offrande par excellence. On offre des fleurs pour exprimer son affection envers quelqu’un, pour honorer une représentation divine comme notre iṣṭa devatā. La fleur vient de la terre, elle fait partie de la loi universelle, elle symbolise la beauté et la pureté. Voilà ce qu’en disent les textes védiques.

Devenir mère : l'instinct maternel existe-t-il ? par le Dr Dominique Leyronnas (samedi 27 avril 2024) 

La fleur, puṣpa en sanskrit, est l’offrande par excellence. On offre des fleurs pour exprimer son affection envers quelqu’un, pour honorer une représentation divine comme notre iṣṭa devatā. La fleur vient de la terre, elle fait partie de la loi universelle, elle symbolise la beauté et la pureté. Voilà ce qu’en disent les textes védiques.