Le Seigneur Īśvara Demeure dans le Cœur de Tous (jeudi 25 novembre 2021)
C’est le Soi qui nous donne la mémoire et la connaissance. Le Soi est à l’origine de tous les textes sacrés, il est l’essence du vedānta. Seule l’étude des veda permet de connaître le Soi.
Vaiśvānara est le feu vital qui habite en nous (Dimanche 14 novembre 2021)
Ce feu vital, expression de l’infini en nous, réside dans tous les êtres, bhūtāni, il est associé au prāṇa et à l’apāna. Grâce à Lui toutes les nourritures, annam, sont purifiées et bien assimilées.
Le Seigneur est le nectar du soma (samedi 13 novembre 2021)
Le Seigneur nous donne la santé par une nourriture pleine de saveur comme la sève donne la saveur à toutes les plantes. Ayant pénétré la terre, il nous soutient et il est l’essence même de la sève nourricière.
Cette splendeur est mienne ! (dimanche 24 octobre 2021)
La splendeur de l’infini, tejas, illumine tous les êtres. Elle illumine la conscience ; nous sommes les reflets de cette Conscience suprême.
Voir le Soi établi en nous-même (samedi 23 octobre 2021)
Faire des efforts ne suffit pas. Il faut au préalable avoir maîtrisé notre propre nature pour nous purifier et élever la conscience vers le Suprême. Alors les efforts vont porter des fruits.
Seule la connaissance permet de voir Īśvara (dimanche 17 octobre 2021)
Les ignorants, vimūḍhās, ne voient pas l’âme individuelle, jīva, quand elle entre dans un corps et ne le voient pas quand elle le quitte. Ils ne savent pas que le jīva vient faire l’expérience des sens et du mental avant de repartir se fondre dans Īśvara.
L’âme, le jīva fait l’expérience des sens (samedi 16 octobre 2021)
Le Seigneur īśvara devenant le jīva incarné dans un corps, jouit de l’ouïe, de la vue, du goût, du toucher, de l’odorat et du mental, pour y faire l’expérience des objets des
sens, viṣaya.
L’âme individuelle vient dans un corps et le quitte (dimanche 10 octobre 2021)
Le jīva quitte le corps en emportant les sens et le mental, comme le vent, vāyu, emporte les parfums des fleurs. Puis il vient dans un nouveau corps, śarīra.
Le Soi suprême s’établit dans l’âme individuelle (samedi 9 octobre 2021)
L’âme individuelle, jīva, attire les 5 sens et le mental pour s’établir dans le monde. En s’établissant dans la Nature, prakṛti, l’âme individuelle n’est jamais différente du Soi, elle
en est le reflet.
Quand on atteint la demeure du Suprême, on ne revient pas (dimanche 3 octobre 2021)
Kṛṣṇa nous parle de cette demeure, dhāman, que le soleil n’illumine pas. Ce n’est pas qu’elle soit dans l’ombre. Au contraire car elle brille par elle-même. Cette demeure suprême, paramaṁ dhāman, brille de sa propre lumière.
Ceux qui sont affranchis de l’illusion vont à la Demeure éternelle (samedi 2 octobre 2021)
La demeure éternelle, avyayam padam, est promise à ceux qui ont vaincu l’attachement, qui se sont libérés des paires d’opposés, dvandva, et dont les désirs, kāma, ont cessé. Pour eux il n’y a plus d’illusion, moha.
Je prends refuge dans le Soi suprême (dimanche 26 septembre 2021)
C’est grâce à cette prière conseillée par Kṛṣṇa que nous pouvons atteindre l’état de brahman, cette demeure éternelle de félicité d’où l’on ne revient pas.
Il nous faut couper l’arbre Aśvattha (samedi 25 septembre 2021)
C’est par le détachement, asaṅga, que nous arriverons à couper cet arbre qui nous attache au monde manifesté par les objets des sens qui nous attachent à l’action, karmabandha. Même si c’est difficile !
Les racines de l’arbre Aśvattha sont notre attachement à l'action (dimanche 19 septembre 2021)
L’arbre est formé de multiples branches, bourgeons et feuilles qui symbolisent les objets des sens, viṣaya. Ils nous attirent vers l’extérieur et nous attachent à l’action, karmānubandhīni.
L’arbre Aśvattha et la connaissance (samedi 18 septembre 2021)
Avec sa racine, mūla, en haut il atteint brahman et il est éternel. Avec ses branches, śākha, en bas il est lié au monde phénoménal qui est changeant, vyaya. L’étude des textes sacrés nous donne la connaissance de cet arbre pour nous libérer.
Comment être extrêmement cher au Seigneur, atīva priya (dimanche 4 juillet 2021)
Le bhakta, le dévot qui est le même envers l’ami, mitra, ou l’ennemi, śatru, indifférent à la gloire et au mépris, silencieux, maunī…, est cher au Seigneur, priya. Mais celui qui suit le dharma éternel et qui, plein de confiance, prend le Seigneur comme but suprême, alors il Lui est atīva priya, extrêmement cher.
Comment être cher au Seigneur, priya (samedi 3 juillet 2021)
Ne pas troubler le monde, loka, ne pas être troublé par le monde. Être sans désir, anapekṣa et sans la peur, bhaya. Être tyāgī, celui qui a abandonné les actions égoïstes, qui n’est pas excité par la joie ou la peine, ni affecté par l’agréable ou le désagréable.
Suivre les recommandations du Seigneur nous rend cher à ses yeux (dimanche 27 juin 2021)
Le, bhakta, dévot du Seigneur est maitra, amical envers tous ; il est nirmama sans "mien" et nirahaṁkāra, sans "moi" ; il est un parfait yogin, toujours uni au Suprême, car il Lui a dédié avec conviction son mental, manas, et son intelligence, buddhi.
La paix vient de l’abandon des fruits de l’action (samedi 26 juin 2021)
Abandonner toutes ses actions et les fondre dans l’amour divin est le meilleur chemin de dévotion, bhakti yoga, au sein-même du karma yoga. L’abandon est meilleur que la pratique constante, abhyāsa, que la connaissance, jñāna, et même que la méditation, dhyāna.
Prendre refuge dans le Suprêm (dimanche 19 juin 2021)
La perfection, siddhi, s’obtient en accomplissant les actions pour le Seigneur seul, en prenant refuge en Lui, en restant en union avec Lui, madyoga, et en abandonnant le fruit de toutes les actions, sarvakarmaphala.
Comment pratiquer le bhakti yoga (samedi 19 juin 2021)
Le Seigneur Kṛṣṇa nous conseille de l’atteindre par abhyāsa, la pratique constante du yoga et de mettre toutes nos actions, sarvakarmāṇi, au service du Suprême.
Demeurons constamment dans le Suprême (dimanche 13 juin 2021)
Kṛṣṇa donne ici une définition de la dévotion, la bhakti : placer le mental, manas, dans le Seigneur et en Lui seul ; placer l’intelligence, la buddhi, en Lui ;
alors nous demeurerons en Lui à jamais.
Le Seigneur nous sauve de l’océan du saṁsāra (samedi 12 juin 2021)
Abandonner toutes ses actions, sarvāṇi karmāṇi, au Suprême; Lui être totalement dévoué dans une concentration totale du mental en Lui; voilà ce qui va nous libérer du saṁsāra.
La voie du non-manifesté est difficile (dimanche 6 juin 2021)
Aller directement vers le non-manifesté est difficile parce que nous sommes des êtres incarnés, attachés au corps.
Les yogis qui méditent sur le non-manifesté M’atteignent (samedi 5 juin 2021)
Certains yogis préfèrent s’adresser au non-manifesté, avyakta, sous toutes ses formes : impérissable, immuable, éternel, etc… Ils doivent alors réfréner l’ensemble leurs sens, garder leur esprit tranquille et se réjouir du bien de tous les êtres.
Le meilleur des yogis possède une foi absolue (dimanche 30 mai 2021)
Kṛṣṇa répond à Arjuna que le meilleur des yogis, yuktatama est celui qui a fixé son mental en Lui et qui est éternellement uni à Lui, nitya-yuktās. Pour cela il faut avoir une foi absolue, parā śraddhā.
Quels sont les meilleurs connaisseurs du yoga ? (samedi 29 mai 2021)
C’est la question que pose Arjuna en ce début du chapitre 12 de la Bhagavad Gītā. Faut-il adorer akṣara avyaka, le non-manifesté impérissable ou bien le Seigneur Lui-même ?
Le but ultime est la libération (dimance 23 mai 2021)
Le méditant garde le regard fixé entre les sourcils, il tient en équilibre prāṇa et apāna, il a maîtrisé ses sens, le manas et la buddhi, il est libéré du désir, icchā, de la crainte, bhaya et de la colère, krodha, il atteint mukti, la libération.
Le bonheur, la joie, la lumière sont en nous (samedi 22 mai 2021)
Dans ce verset Kṛṣṇa nous dit que le yogin qui sait que sukha, le bonheur, ārāma, la joie et jyotis, la lumière, sont à l’intérieur de lui, accède au nirvāṇa, à la fusion avec brahman.
L’union au yoga de l’action apporte la paix (dimanche 16 mai 2021)
Être uni au yoga de l’action, yoga-yukta, c’est en abandonner le fruit, phala. Le résultat de l’action ne nous concerne pas. Celui qui ne sait pas cela, agit en espérant les fruits de ses actions, il reste enchaîné. Celui qui n’attend pas les fruits obtient la paix, śānti.
S’établir dans la cité aux neuf portes (samedi 15 mai 2021)
L’ātman, le Soi, reste assis dans le corps, appelé la cité aux 9 portes, jamais perturbé. L’être incarné, dehin, qui a maîtrisé le mental et les sens, reste stable dans son corps ; le corps agit mais lui-même en tant que Soi, n’agit pas et ne provoque aucune action.
Les actions purifient les karma yogis (dimanche 9 mai 2021)
L’abandon de l’attachement au fruit de l’action, karmaphala, change complètement la nature des actions. Si le corps du yogi agit, si son intelligence est active, s’il utilise ses sens, le Soi, l’ātman, reste stable. C’est la purification, śuddhi.
Dédier toutes ses actions à brahman (samedi 8 mai 2021)
Le yogin qui agit en dédiant toutes ses actions à brahman, ne peut être souillé par le mal, pāpa, pas plus que la feuille de lotus, padma-patra, ne peut l’être par
l’eau.
Le sage ne fait rien, seuls les sens réagissent entre eux (dimanche 2 mai 2021)
Quelle que soit l’action qu’il accomplit, le yogayukta, celui qui est uni au Soi, sait qu’il ne fait rien du tout. Il est convaincu que seuls les sens réagissent aux objets des sens ».
Le sage sait que son Soi est devenu le Soi de tous les êtres (samedi 1er mai 2021)
Le yogayukta, celui qui s’applique au karma yoga, en étant maître de lui-même et de ses sens, purifie son âme qui ne peut plus être souillée par aucune action. Il est Un avec tous les êtres dans le Soi universel.
Par l’action on ne peut aller qu’en brahman (Dimanche 11 avril 2021)
Contempler brahman dans l’action, karma, est l’expérience qui conduit à la connaissance de brahman. Ainsi toutes les différences sont dissoutes, quand celui qui agit est absorbé, en samādhi, dans brahman.
Toutes les actions sont brûlées dans le feu de brahman (samedi 10 avril 2021)
Tous les ingrédients de l’action, arpaṇa, tous les résultats de l’action, havis qui est l’offrande, et l’action elle-même, sont brahman. Tout est consumé dans le feu, agni, qui est brahman. Celui qui agit est lui-même brahman
L’action menée comme un sacrifice (dimanche 4 avril 2021)
Le sage n’a aucun attachement, il est libéré, mukta. Son mental reste fermement établi dans la connaissance, jñāna. Alors il agit en offrant toutes ses actions au Divin, comme en sacrifice, yajña. Son action est dissoute dans le sacrifice.
Se satisfaire de tout ce qui arrive (samedi 3 avril 2021)
Le sage n’est troublé ni par le succès, siddhi, ni par l’échec, asiddhi. Il a dépassé les dvandva, les paires d’opposés. Il agit mais il n’est jamais enchaîné pas ses actions.
Le sage n’est pas l’auteur de ses actions (dimanche 28 mars 2021)
Le sage n’accomplit l’action qu’avec le corps seul. Il n’a jamais le sentiment d’être l’auteur de l’action car il n’est que l’instrument guidé par le Soi suprême. Alors il ne peut jamais faire d’erreurs.
Le sage agit sans agir (samedi 27 mars 2021)
Comme tout le monde, le sage est engagé dans ses actions mais il reste indifférent aux fruits, il est sans attache et toujours satisfait. Alors, en réalité, il n’agit pas, c’est le Soi qui agit à travers lui.
Brûler le karma (dimanche 21 mars 2021)
Être dans l’action, en restant inactif intérieurement, permet de brûler le karma dans le feu (agni) de la connaissance (jñāna). Celui qui a atteint cet état est un être éclairé.
Voir l’inaction dans l’action et l’action dans l’inaction (samedi 20 mars 2021)
Le sage qui agit sans chercher les fruits de son action (karma), est en réalité dans l’inaction (akarma). L’homme ordinaire immobile en méditation qui se croit inactif, est en réalité actif car son mental n’a jamais de repos. Seul le sage (buddhimat) qui voit tout cela, est en état de yoga, uni avec l’absolu (yukta) même s’il agit.