Rencontre interreligieuse juin 2015
Cette année, la rencontre est axée sur la pratique intense de la prière selon les différentes traditions. Cet événement, ouvert à tous, quelle que soit la croyance, réunit religieux et laïques dans une journée de paix et de fraternité.
Intervenants :
Invité spécial : Jean Staune pour science et conscience
Entretien avec Swami Veetamohananda, président du Centre védantique Ramakrishna :
Quels sont l’origine et le but de ces rencontres ?
Ramakrishna, comme Vivekananda, ont été interreligieux dans leur esprit et dans leur cœur. Leur cœur était ému par toute invocation religieuse, quel que soit le nom du Dieu invoqué, pourvu que l’invocation fût fidèle et sincère ; et leur esprit appuyait cette émotion en démontrant par la parole, l’image et les actes, l’unité d’inspiration de toutes les religions. Ces rencontres n’ont pas pour but de comparer les dogmes, les croyances ou les credo de chacun, mais de partager les pratiques spirituelles pour s’unir dans le silence qui veille et écoute.
Quelles sont les thématiques qui ont été abordées ces dernières années ?
Le Centre Védantique Ramakrishna organise depuis 2010 une rencontre interreligieuse annuelle dont voici quelques thèmes déjà traités : le rôle de la femme pour la paix et l’harmonie dans le monde aujourd’hui, le 25e anniversaire de la rencontre interreligieuse d’Assise, « pour vous, qui suis-Je ?», l’unité dans la diversité, la paix et l’harmonie ...
Quelles traditions sont représentées ?
es traditions chrétiennes (catholique, protestante, orthodoxe, …)
Les traditions de l’islam et le soufisme…
Les traditions bouddhiques (tibétaine, zen, …)
La tradition védantique…
La tradition juive…
La foi baha’ie…
Qu’y a-t-il de particulier lors de cette rencontre ?
Swami Veetamohananda fera une « prière universelle pour la paix et l’harmonie » pour que tous les êtres soient libérés des souffrances partout et que tout le monde vibre d’harmonie et de paix. Il y aura également l’intervention de Monsieur et Madame Malik qui expliqueront le namaz, la prière musulmane ainsi que ce qu’est l’islam réel.
Nous diffuserons chaque mois un entretien enregistré lors de la
rencontre
De nationalité française, Lama Neljorpa Guétcheu pratique le bouddhisme himalayen depuis 1992. Ayant réalisé 5 années de stricte retraite au coeur des lignées Kagyu et Shangpa, il a à coeur de célébrer l’harmonie des divergences avec les autres traditions contemplatives. Il transmet son expérience au-delà des cercles bouddhistes, certain que le partage peut contribuer à enrichir la pratique de chacun, quelle que soit sa tradition. Il anime l’association Milarépa Paris et le blog Terres de Repos.
Poète, conférencier, linguiste, philologue, paléographe-codicologue, calligraphe et chanteur. Formé à Jérusalem, il est chercheur à l’EPHE (École pratique des Hautes Études, Sorbonne, Paris), membre du Comité interreligieux de la Famille franciscaine (CIFF), vice-président de l’association CIEUX (Comité interreligieux pour une Éthique universelle et contre la xénophobie). Juif orthodoxe franco-israélien, Gabriel Haggaï est également maître-initiateur dans une tradition mystique du judaïsme séfarade.
Père Stan Rougier. Né en 1930, à Jurançon (Béarn). Cinquième d’une famille de six enfants. Jeunesse passée à Saint Jean de Luz et à Clermont-Ferrand. Marqué par l’occupation allemande au Pays Basque. Passionné par la lecture, le dessin et la sculpture. Le scoutisme façonne sa personnalité (« le scout sourit et chante dans les difficultés »).
Il est interprète de la délégation de Birmanie au Jamboree scout de 1947. Pratique une quinzaine de sports, surtout le judo, la pelote basque et l’équitation. Se rend en auto-stop en Ecosse à dix-huit ans et au Cap Nord à dix-neuf ans. Travaille comme manœuvre trois mois en fonderie à Paris. Educateur dans divers centres de délinquants. Infirmier à l’hôpital de Bobo-Dioulasso (Burkina) durant 15 mois. Camp de montagne avec le Père Philippe Maillard au lac de Tignes (été 1952).
Cherche sa voie durant deux ans au séminaire de Paris, puis un an plus tard à la mission de France. 1 année de noviciat dominicain de Lille en 1957 et 1958. Entre fin 1958 au séminaire de Versailles. Ordonné prêtre, le 18 Décembre 1960 à Meudon. Aumônier de jeunes à Bezons, Houdan, Savigny- sur- Orge (Lycée Jean-Baptiste COROT), faculté d’Orsay, Lycées Racine et Condorcet, Gif- sur -Yvette.
Se rend dans une centaine de pays pour des reportages et des conférences. Ecrit un reportage sur le Chili en 1971. Ce reportage l’introduit au journal La Croix où il publiera, entre 1971 et 1977 une quinzaine de chroniques ( et plus tard plus de deux cents). Demandé par un éditeur pour un livre sur la jeunesse. « L’avenir est à la tendresse » lui vaut d’être appelé pour des conférences de plus en plus nombreuses.
Il fait partie durant quinze ans du bureau de l’A.E.C.E.F ( association d’écrivains croyant d'expression française).
Il prêche pendant plus de vingt-cinq ans aux messes de France Culture et du Jour du Seigneur (France 2). Il a animé une centaine de retraites spirituelles. Il continue conférences, retraites et accompagnements de voyage. Il dit souvent « un prêtre ne s’use que si on ne s’en sert pas ».
Est prêtre orthodoxe (paroisse Saint-Séraphin-de-Sarov à Paris), enseignant, journaliste, essayiste, membre de l'association des Écrivains croyants. Membre de la commission « Médias et information » de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France Cofondateur et rédacteur en chef du site d'informations Orthodoxie.com qui a organisé les deux premiers salons du livre orthodoxe en 2012 et 2014 à Paris. Il a publié de nombreux ouvrages.
Sœur Giac Nghiem a rencontré la voie de la Pleine Conscience, de la compréhension et de l’Amour en 1987 auprès du Vénérable Maître Zen Thich Nhat Hanh, de tradition bouddhiste vietnamienne. Elle devient moniale au Village des Pruniers en décembre 1999. Profondément chris- tique elle ouvre son cœur et son esprit aux deux traditions. Elle reçoit la transmission de la lampe de sagesse en 2006 des mains du Vénérable Thich Nhat Hanh. Elle est actuellement responsable de la Maison de l’Inspir.
Sœur Marie PINLOU du monastère bénédictin de Urt en Pyrénées-Atlantique. Elle a reçu un appel à la vie religieuse dès son enfance. Elle a terminé ses études en Angleterre et a ensuite travaillé au Moyen-Orient. Revenue en France elle est entrée au monastère. C’est en 1995 que son supérieur lui demande de prendre le service au DIM (Dialogue Interreligieux Monastique) et c’est dès 1998 qu'elle découvre le zen au japon.
Frère Daniel PONT OSB est né en France en 1952. Moine depuis 1980, il a vécu sept ans à Jérusalem. Prieur du monastère d’En Calcat, il a fait plusieurs séjours en Inde, et au Japon dans les monastères zen. Il fut coordinateur du Dia- logue interreligieux monastique (DIM) France, puis coordinateur des commissions du DIMMID européen depuis 2005. Il a été élu président du DIMMID en 2010.
Sœur Solange RAULT du monastère de Jouarre ; moniale bénédictine depuis une quaran- taine d'années. Initiée au Dialogue Interreligieux par Soeur Marie Baron, elle a participé à des rencontres régulières à Jouarre avec Swami Veetamohananda. Avec un groupe de 7 moines et moniales, accompagné par le Swami, elle a fait un pélerinage dans le Nord de l'Inde en 2006, en recevant l'hospitalité dans des ashrams.
Père Michel SAULNIER. Natif de Provins, sur demande de l'Évêque de Meaux, le Père Michel Saulnier a accepté de devenir Aumonier des Sœurs Bénédictines de l'Abbaye de Jouarre. En 2004 il a fêté son "Jubilé", 50 ans de sacerdoce, partagé entre la Seine-et-Marne, (dont 17 ans comme Vicaire Général du Diocèse), et le Moyen-Orient.